Section des HAUTES-ALPES
 section FO-DGFIP des Hautes Alpes
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LE 10 octobre, mis à l’index, les fonctionnaires lèvent le poing

Des dizaines de milliers de manifestants à Paris, des milliers aussi dans les 114 cortèges organisés en province : 700 à Gap, 1000 à Digne, 12 000 à Lyon …. pour dire stop !
Marre d’être des variables d’ajustement des budgets, marre de nos conditions de travail détériorées, marre du gel des salaires, marre du mépris des gouvernements successifs !
La grève a été particulièrement puissante. Sur le plan national à la DGFIP : 32,5%. Dans les Hautes-Alpes, à la DGFIP : 36,68% . Avec des pourcentages importants pour le SIP-CDI-CDIF dépassant les 80% de grévistes. A noter les 31,58 % de grévistes chez les inspecteurs, 26% pour les cadres supérieurs.

Un véritable malaise alors que le gouvernement persiste et signe.

Il annonce 1650 suppressions d’emplois pour la DGFIP en 2018.
Le Premier Ministre, dans une lettre adressée à ses ministres le 26 septembre, leur demande de proposer avant la fin de l’année des «  réformes structurelles à horizon 2022 » portant « sur le transfert entre collectivités, au secteur privé, voire abandon de missions ».
Cette contribution du ministre servira à « orienter les travaux du comité Action Publique 2022 » composé de chefs d’entreprise, d’élus, de haut fonctionnaires… et qui rendra son rapport avant fin mars 2018.
Ce comité devra proposer, à partir des contributions des ministres, «  des transferts entre les différents niveaux de collectivités publiques , des transferts au secteur privé, voire des abandons de missions  ». Tout ça pour « accompagner rapidement la baisse des dépenses publiques » (lettre du Premier ministre).
Et pour tenter de faire passer ces mesures le gouvernement organisera un « Grand Forum de l’action publique  » avec 13 forums régionaux entre novembre et décembre 2017. Il veut aller très vite.
Mais ce 10 octobre, à l’appel des neuf organisations syndicales de la fonction publique, les fonctionnaires ont signifié au gouvernement leur mécontentement profond par la grève et les manifestations. Non monsieur Macron, nous ne lâcherons rien !