Nouveau coup tordu de M.de MOLLIENS : Fermeture de la Trésorerie de Porto-Vecchio au 1er janvier 2018 !

Comme à son habitude le DRFIP a ourdi son projet en catimini, imposant à ses collaborateurs de garder le silence sur cette opération secrète. Contraint de respecter le règlement intérieur du CTL, à défaut de respecter les personnels et leurs représentants, il a attendu le moment ultime pour inscrire à l’ordre du jour de cette instance la suppression de la Trésorerie de Porto-Vecchio au 1er janvier 2018. Les collègues concernés ont été choqués par cette annonce ainsi que par le mépris du directeur à leur égard.

M.de MOLLIENS poursuit donc ainsi de manière obsessionnelle et méthodique son œuvre de démolition de la DRFIP de Corse.

Après avoir tenté dès sa prise de fonctions dans le département de transférer sur le continent les services Dépense, Liaisons Rémunérations ainsi que le Centre de Gestion des Retraites de Corse, il a enchaîné avec le projet de fermeture de la trésorerie de Bonifacio. Ces tentatives s’étant soldées par un échec peu glorieux, il n’a de cesse de fomenter d’autres projets tout aussi dévastateurs pour nos services :

• mise à profit de la création de la Collectivité Unique et de la fermeture des Paieries Départementales 2A et 2B pour saborder la future Paierie Régionale

• affaiblissement programmé de la trésorerie du Grand Ajaccio

• transfert sur le continent de la gestion des TAM ( gestion et recouvrement des taxes d’aménagement ). Le DRFIP n’a même pas caché son intention d’accélérer le mouvement…

Le 4 octobre prochain il proposera donc au CTL la fermeture de la Trésorerie de Porto-Vecchio

Mais ce n’est pas tout : M de MOLLIENS proposera également le transfert de la mission recouvrement de la trésorerie mixte de Lévie au SIP de Sartène.

Dans le but sans doute de préparer la fusion au 1er janvier 2019 de la trésorerie de Lévie avec la trésorerie SPL de Sartène …

M.de MOLLIENS pratique à l’évidence en Corse, à l’instar de ses prouesses polynésiennes, la politique de la terre brûlée.

L’état de délabrement dans lequel se trouvent le SIP d’Ajaccio, ceux de Sartène et de Porto-Vecchio, mais aussi de la quasi-totalité des services et des structures du département en témoigne également.

Pour agir de la sorte, cet ancien officier de marine a certainement des comptes à régler avec une administration pour laquelle il n’était vraiment pas destiné, ou avec la Corse … ou les deux.

Une fois sa triste besogne accomplie, abandonnera t-il le navire DRFIP de la même manière que le commandant du célèbre Costa-Concordia a quitté le sien ?

Dès que les élus FO ont eu connaissance de l’ordre du jour de ce CTL, ils ont immédiatement manifesté leur soutien aux agents et alerté les élus locaux, également traités avec un profond mépris par le DRFIP.
Concomitamment le syndicat a saisi le CHS sur ce sujet. Une réunion ce cette instance est prévue le 5 octobre prochain.

Pour Force Ouvrière il est clairement hors de question de rester sans réaction face à ces attaques portées contre les services et les agents.
Nos collègues ne sont pas du bétail qu’un directeur peut déplacer au gré de ses lubies destructrices !