-
Rechercher
-
Avec Google, sur l'ensemble du site:
-
Ou uniquement dans les articles:
-
- Notre section
- Nos comptes rendus
- Nos informations
- Contact, adhésion
- Notre site web /B_testna2> /B_testna1> /B_testna>
- Notre agenda
- Administrateur
- Notre flux RSS
- Accueil
- Nos informations: Expression syndicale , année 2018
- Article publié le 06/04/2018
Affaire de Molliens : Quand l’embarras le dispute au cynisme !
10 jours ! Il vous aura fallu 10 jours, M. de Molliens, (dont une semaine totale d’absence dans nos services !) pour tenter d’expliquer vos propos du fameux lundi 26 mars … et de quelle manière ! Probablement attendiez-vous courageusement le message "de soutien" du secrétaire d’Etat pour lui emboîter le pas (message de soutien aux agents, non pas à vous, vous l’aurez remarqué …)
Vos propos seraient déformés ? Cependant, à aucun moment vous ne niez les avoir proférés !
Vous seriez bien en peine au regard du nombre de collègues soumis à l’interrogatoire systématique "corse/pas corse", interrogatoire sur lequel vous vous gardez bien d’ailleurs de nous apporter la moindre explication !
Vous seriez bien en peine également au regard de la force des mots employés ! A ce sujet, vous qui dégainez bien facilement votre portable en réunion pour vérifier le sens d’un terme employé par votre contradicteur, nous vous renvoyons donc à la définition du verbe "cibler" :
Prendre pour cible, définir le but ou le public qu’on cherche à atteindre (www.linternaute.fr)
L’action de cibler implique un acte volontaire, un choix délibéré entre les contribuables relevant du contrôle … aucun rapport donc avec "la règle de compétence" qui veut que le contrôle fiscal ne s’opère que sur les entreprises/particuliers résidents en Corse, ce qui est réglementaire … vaine tentative donc de M. DUSSOPT de diluer votre responsabilité. En même temps, il est tellement compliqué de justifier l’injustifiable !
Nous ne reviendrons pas sur le fond de l’affaire : votre utilisation irresponsable de clichés anti-corses pour cacher au Secrétaire d’Etat la réalité : votre choix de déplumer ces dernières années les services du contrôle fiscal.
Votre campagne de victimisation n’enfumera que ceux qui veulent bien vous croire. Malheureusement pour vous, la réalité vous rattrape :
Quel cynisme lorsque vous affirmez "être heureux de poursuivre avec [nous] tous l’action engagée depuis 2 ans" lorsque votre action se résume à démanteler le réseau, à permettre d’accélérer les restructurations, à supprimer des services, à vouloir transférer les missions sur le continent. Nous sommes très loin de partager votre fierté "du travail que nous accomplissons ensemble" quand ce travail se résume à la destruction méthodique du réseau !
D’ailleurs, vos paroles anti-corses sont en totale cohérence avec votre action : En calibrant la paierie de Corse à 15 emplois quand la charge de travail est évaluée à 25 agents, vous contribuez activement à mettre en échec la nouvelle Collectivité de Corse. Vos propos nous amènent désormais à nous poser la question si tel est le but recherché, ou bien même celui du Gouvernement …
Détrompez-vous, il ne s’agit pas d’une "remise en cause d’un grand service public de l’Etat" , mais juste, bien plus humblement, de vous et de vos dérapages ! Nous ne vous avons pas attendu pour préciser que contrairement à vos propos, il n’y a jamais eu de discrimination opérée par nos services en terme de contrôle fiscal. Si aujourd’hui, comme vous l’écrivez, la "direction locale et notre action collective (…) sont déstabilisées", vous en êtes le seul responsable de par vos propos inqualifiables.
Ces propos, nous le réaffirmons, ne sont pas dignes d’un directeur régional et votre tentative d’entraîner nos services dans votre chute est proprement honteuse. Plus que jamais nous somme déterminés à refuser de siéger en votre présence dans les instances chargées de statuer sur l’organisation et les conditions de travail. C’est une question de respect envers les collègues que vous continuez à discréditer en vous drapant dans votre dignité au lieu de répondre, sur le fond comme sur la forme, et d’assumer votre responsabilité.
Le bureau FO-DGFiP 2A
ps : Quant à votre "respect des opinions", merci de vous référer à l’article sur notre site départemental : "M. de Molliens récidive dans la discrimination syndicale"
- Fonction publique : FO 2A dénonce la politique d’austérité (Corse-Matin du 24-11-2018) (le 27/11/2018)
- Vous reprendrez bien un coup de pied au cul ? (le 12/11/2018)
- « L’homme le plus détesté de Corse » est limogé (Le Monde du 18 octobre 2018) (le 19/10/2018)
- Départ de M. de Molliens… sans fleurs ni couronnes (le 10/10/2018)
- Mise à mort programmée du Secteur Public Local (SPL) à la DGFIP (le 01/10/2018)
- Rapport CAP 22 : les conclusions de l’entre soi (le 10/08/2018)
- Le toqué obscur de la Corse ! (le 11/06/2018)
- Une direction locale en danger de mort ?!! (le 15/05/2018)
- Arrêt de la Cour Administrative d’Appel du 24 janvier 2017 (le 01/05/2018)
- A lire le n° "Force Ouvrière" du 15 avril … 1948 ! (le 23/04/2018)
- De Molliens téléphone maison ! (le 14/04/2018)
- Affaire de Molliens : revue de presse Corse-Matin, Le Monde.fr … (le 11/04/2018)
- M. de Molliens, n’entraînez pas nos services… (le 05/04/2018)
- Propos anti-corses du DRFIP : FO-DGFiP 2A exige le départ de M. de Molliens (le 30/03/2018)
- M. de Molliens récidive dans la discrimination syndicale ! (le 20/02/2018)
- Spécial "Evaluation 2018" (le 08/02/2018)