Section F.O.-DGFiP de l’ARDÈCHE
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Alors que l’inflation continue de grimper partout en Europe, le pouvoir d’achat des travailleurs est en chute libre. C’est ce que montre une étude récente de la Confédération Européenne des Syndicats (CES) : elle révèle que le salaire minimum réel a baissé de 4,8% en moyenne en Europe et dans plus de 18 États membres de l’UE. Cette situation a déjà provoqué une vague de mobilisations syndicales ces derniers mois, du Royaume-Uni à l’Espagne ou encore de la Lettonie à la Bulgarie, elles devraient de nouveau se multiplier début octobre avec comme revendication des hausses salariales significatives et des conditions de vie décentes pour tous les travailleurs et leurs familles !
L’adoption finale de la directive de l’Union Européenne pour des salaires minimums adéquats est un signal sans précédent au niveau de l’UE, à l’attention des gouvernements et des employeurs, en faveur d’une négociation collective forte et effective en matière salariale et pour des salaires minimums décents. Même la présidente de la Commission européenne, dans son discours annuel sur l’État de l’Union, a fustigé les profits réalisés dans le contexte de guerre et de crise énergétique et sur le dos des travailleurs qui subissent de plein fouet les conséquences de l’inflation. Elle a même soutenu un éventuel plafonnement des prix de l’énergie et une taxe temporaire sur les entreprises dans le secteur de l’énergie qui spéculent sur les marchés européens pour engranger des profits records. Ainsi, ce sont près de 140 milliards d’euros de recettes fiscales additionnelles pour les États Membres de l’UE qui pourraient venir de soutenir les ménages les plus précaires.
© Force Ouvrière — 2022