Syndicat national F.O.-DGFiP
Section F.O.-DGFiP des CÔTES-D’ARMOR
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E-contact, Hélios, fermeture des trésoreries au 1er janvier, NRP

(le mardi 24 novembre 2020 sur: https://www.fo-dgfip-sd.fr/022)

Vous trouverez ci-dessous un message de l’administration centrale concernant E-contacts ainsi que les commentaires FO.

"A la suite des incidents de fonctionnement constatés vendredi matin dernier, l’application E-contacts n’était plus accessible qu’en zone usagers, ce qui a permis aux entreprises de déposer comme prévu et sans incident notable leur demande dans le cadre du Fonds de solidarité à la suite de la mise en ligne du nouveau formulaire pour le mois d’octobre 2020.

La surveillance de l’application qui a mobilisé les équipes durant toute cette fin de semaine a permis de rétablir le service et la zone usagers a encore été privilégiée durant toute cette matinée. L’accès à E-contacts pour la zone agents a été rendu progressivement accessible selon un déploiement progressif par Délégation

L’instabilité de l’application va conduire à engager une réorganisation technique de la base de données et elle sera réalisée dès que possible. Afin d’en assurer les meilleures conditions de réussite, il est probable que l’outil sera à nouveau rendu non accessible durant une courte période, des informations vous seront adressées en ce sens dès que toutes les modalités techniques en auront été arrêtées.

L’ensemble de ces opérations vise à garantir le fonctionnement optimal de l’ouverture alors que le 4 décembre prochain, le formulaire relatif au mois de novembre au titre du Fonds de solidarité sera mis en ligne avec un dépôt massif attendu de plusieurs millions de formulaires."

Commentaires FO

Visiblement la DGFiP n’est pas sereine, notamment au sujet du fond de solidarité. Certains Directeurs, conscients du problème, emploient le mot "bazar" au sujet de l’application e-contact.
Pour autant, la problématique ne concerne pas seulement e-contact mais bon nombre d’applications dont FiDJI, ILIAD et TÉLÉ ACTES.

Pour HELIOS, la DGFiP a indiqué que les problèmes rencontrés faisaient suite à la maintenance des 12 et 13 novembre. Or, les problèmes sont antérieurs et résultent de l’insuffisance du débit du réseau. La situation ne peut que se détériorer avec la création des Services de Gestion Comptable.
Cette situation est éprouvante pour les collègues, elle désorganise leur travail et provoque l’ire des usagers. Faudra-t-il travailler la nuit pour accéder aux applications ? nous grossissons à peine le trait.

En ce moment, e-contact fonctionne encore en mode "allégé", qu’en sera t-il lorsque notamment des centres de contact des professionnels seront créés ? (cf. notre tract du 20 novembre intitulé "la mort annoncée des SIE).

Pour FO-DGFiP, c’est intolérable que la DGFiP et par là même le gouvernement, ne soient pas en mesure de dégager des moyens financiers pour que les agents travaillent avec des outils performants. Ce gouvernement ne peut-il pas dégager des fonds pour améliorer la conditions de ses fonctionnaires, alors qu’il distribue des centaines de milliards sans contrepartie aux entreprises qui par ailleurs licencient et distribuent des dividendes ?

FO-DGFiP n’accepte pas que la DGFiP mette en place à la hussarde un plan d’action pour résorber le retard résultant des impérities des décideurs nationaux.
Il en est de même pour le NRP dont nous revendiquons toujours le retrait. Nous dénonçons le caractère insensé du déploiement de ce projet d’une manière générale et plus particulièrement lors de la crise sanitaire qui va encore durer. Des services vont fermer au 31 décembre (des trésoreries pour les Côtes d’Armor), des agents sont contraints à la mobilité voire aux changements de missions avec qui plus est, les contraintes liées au coronavirus.
Ce scénario à marche forcé est intolérable.

La première phase du NRP a prévu la destruction du réseau de la gestion publique en dissociant les missions entre conseillers aux décideurs locaux et services de gestion comptable.
La deuxième phase s’attaque directement aux réseau des SIE, des SPF d’une façon plus brutale puisqu’il n’y a pas d’ordonnateurs à ménager.
Et que dire du contrôle fiscale dont certains pans de ses missions risquent d’être externalisées.

N’oublions pas que ce gouvernement, via la DGFiP, entend supprimer 1 000 centres des Finances publiques dans le cadre du NRP. Ne les laissons pas faire !

Pour ces raisons, le RETRAIT DU NRP est toujours d’actualité !