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Samedi 6 novembre

Mobilisations toujours importantes sur Valence et Montélimar (3500 personnes ) !

FO entend préserver « l’esprit de résistance et de combat »

Le rejet de la réforme devrait de nouveau s’’exprimer en masse dans la rue samedi à l’’occasion de cette 8eme journée nationale de mobilisation.
Le vote d’une loi ne signifie pas nécessairement son acceptation dans une démocratie. Il n’y a aujourd’hui pas de raison que la loi sur les retraites soit plus acceptable qu’hier, a fortiori au regard du rejet qu’elle suscite toujours dans la population. En tous cas, pour FO, il est légitime de poursuivre le combat pour exiger l’abandon d’un texte dont le caractère « socialement injuste et économiquement inefficace » n’est plus à démontrer. Ce rejet devrait de nouveau s’exprimer en masse dans la rue samedi à l’occasion de la prochaine journée nationale de mobilisation.

D’ici là, les organisations d’étudiants (UNEF) et de lycéens (UNL, FIDL) ont décidé de maintenir la pression. L’UNEF organise depuis mardi des assemblées générales dans les universités. Le syndicat étudiant a déclaré notamment que 24 assemblées générales (AG) s’étaient tenues mercredi, que 23 autres sont prévues ce jeudi ainsi que de nombreux rassemblements dans tout le pays. L’objectif est de poursuivre la mobilisation qui s’est traduite hier par le blocage partiel ou total de plus d’une dizaine d’universités. Du côté des lycéens qui reprennent le chemin de leurs établissements scolaires aujourd’hui, la FIDL et l’UNL ont décidé eux aussi d’organiser des AG un peu partout pour relancer les actions dans les lycées. Pour toutes ces organisations, il s’agit de faire descendre le maximum d’étudiants et de lycéens dans la rue lors des manifestations du 6 novembre.

Chez les salariés, « un esprit de résistance et de combat s’est installé », se félicite la FO, qui « entend continuer à tout faire (…) pour le préserver », indique la confédération dans une déclaration publiée mercredi soir à l’issue d’une réunion de sa Commission exécutive. Elle fait observer ainsi qu’« à sept reprises, plusieurs millions de salariés sont descendus dans la rue » et « dans de nombreux secteurs, entreprises et administrations, des travailleurs ont fait grève, y compris de manière reconductible, et organisé des actions ». A cet égard, elle rappelle avoir « à plusieurs reprises, (…) proposé un appel national commun des confédérations syndicales à 24h de grève interprofessionnelle (…), initiative de nature à renforcer le mouvement pour obtenir l’abandon du texte gouvernemental » mais cela « a été refusé par d’autres organisations syndicales ». Et d’ajouter : « c’est ce que FO réaffirmera le 6 novembre tout en affirmant que des manifestations à répétition sans grève ne peuvent pas être efficaces ». Les huit centrales syndicales doivent se retrouver aujourd’hui sur ce dossier qui « n’est pas clos », a prévenu FO.