Retraites : ni la diversion, ni l’épuisement

Le Bureau Confédéral Force Ouvrière a décidé de ne pas se rendre à la réunion des syndicats prévue le 8 novembre 2010.

Depuis le début du conflit pour la défense des retraites, Force Ouvrière a demandé le retrait du texte alors que d’autres souhaitaient simplement sa réécriture..

Ce mot d’ordre du retrait à finalement été repris par bon nombre de Syndicats dans les entreprises et dans les Directions de la Fonction Publique, y compris au Finances.

Depuis le début, Force Ouvrière n’a eu de cesse de demander aux autres organisations d’effectuer un appel clair à la grève interprofessionnelle public/privé ce qui a toujours été rejeté par le duo CGT/CFDT.

Aujourd’hui nous constatons les limites de la stratégie de ce duo qui peine à donner du souffle à l’Intersyndicale dont le dernier communiqué prévoit un autre rendez vous dans la semaine du 22 au 26 novembre sans en préciser ni les modalités ni le contenu…

Si on ne refait pas l’histoire, on ne peux pas s’empêcher de penser que tout n’a pas été tenté pour obtenir satisfaction, notamment lorsque au lendemain du 7 septembre 2010, alors que plus de 3 millions de salariés étaient dans la rue, il n’a pas été possible comme le demandait Force Ouvrière, de lancer sans attendre un appel général à la grève susceptible de bloquer le pays et de faire reculer le gouvernement.

Force Ouvrière refuse désormais de s’engager dans une voie qui consiste à décourager les salariés en les conduisant dans une impasse.
Cette réforme injuste et inefficace Force Ouvrière continuera inlassablement de la dénoncer en excluant contrairement à d’autres de la zapper au profit d’autres dossiers.

Vous trouverez ci dessous un historique du conflit sur les retraites reprenant les positions et les déclarations des différents acteurs, ainsi qu’une lettre de Jean Claude MAILLY intitulé " Non, le dossier des retraites n’est pas clos."