Section de la CORSE-DU-SUD
 DRFiP de Corse du Sud
2 avenue de la Grande Armée BP 410
20191 AJACCIO Cedex
 04-95-23-51-70  04-95-23-79-89  fo.drfip2adgfip.finances.gouv.fr

Fiché S comme syndicat

Fiché S comme syndicat.

U troppu stroppia !

Jeudi 7 octobre, les organisations syndicales FO, CGT et Solidaires se sont rendues à Porto-Vecchio SIP/E pour une "heure mensuelle d’information syndicale" (HMI).

Ce type de rencontre, programmée après information de la direction et acceptation du chef de poste, est une expression classique de la liberté d’information syndicale. Rien de nouveau à cela, les syndicats se déplacent dans les postes pour vous rencontrer comme ça s’est toujours fait.

Sauf, qu’avec M. de Molliens, ce qui est simple devient problème. Dès notre arrivée au SIP/E, nous constatons que sur ordre du directeur un cadre supérieur de la direction d’Ajaccio a été dépêché sur place pour "assister" à la HMI.

Nous rappelons à cette personne que la direction n’a pas à intervenir dans une HMI, fût-ce par sa seule présence, mais rien n’y fait. Émoi coté backoffice à Ajaccio, M. de Molliens saisit Paris puis rappelle Porto-Vecchio pour dire que si si si, la direction sera à la HMI, Paris a dit.

Ayant entre temps consulté nos syndicats nationaux respectifs et confirmé l’interdiction de ce genre d’ingérence, nous annonçons au représentant de la direction que la HMI se tiendra bien hors sa présence.

Quelques minutes plus tard, devant une quinzaine d’agents et le chef de poste, nous apprendrons pourquoi Paris avait jugé possible la présence clandestine de la direction : M. de Molliens est allé leur raconter que le chef de poste se trouvait en danger du fait de notre présence !

De quoi nous accusez-vous, M. de Molliens ? De quel danger parlez-vous ? Nous sommes atterrés face à de telles élucubrations. Que craignez-vous tant pour aller ainsi jusqu’à espionner et brider la liberté d’expression des agents ? Sont-ce les réactions face aux auditions de type policier d’agents par la Direction, en plein été et sans qu’ils aient été informés de la possibilité de se faire accompagner d’un représentant syndical ? Ou votre propension à déformer, amplifier et divulguer des propos de CAPL avec pour conséquences les plaintes au pénal contre un représentant du personnel et un agent, la mise au ban de cet agent, placé d’autorité en autorisation d’absence depuis plusieurs semaines, et désormais sommé d’accepter une mutation ?

Et à repenser à votre émissaire malheureux, qui a assisté de loin à notre HMI, caché mais à portée de voix, on se dit que vous traitez bien mal vos cadres. Compte-rendu vous en sera fait M. le directeur, c’est de M. de Molliens et de son attitude plus qu’équivoque dont il a été essentiellement question, et non du chef de poste…

Et après les HMI sous surveillance, qu’irez-vous encore inventer ? Les visites de postes avec bracelet électronique ??

Trop c’est trop, M.de Molliens !

Pour l’Intersyndicale FO -CGT-Solidaires