Pression au SIP d’Ajaccio : Le masque tombe !

Il semblerait que les chiffres élevés de la fréquentation de l’accueil de Cunéo dérangent notre direction locale. Celle-ci a trouvé la solution radicale : laisser le gestionnaire de files débranché … ainsi plus de comptages depuis vendredi 20 janvier …

En septembre 2016, le DRFIP a prétendu réduire l’amplitude horaire de l’accueil du public sur le site de Cunéo au motif de "préserver la santé et le bien-être des agents".

En réalité, ces mesures n’avaient pour réel objectif que de libérer du temps afin que le personnel résorbe dans un délai très bref des années de retard pris notamment dans la mise à jour des fichiers des impôts locaux de la ville. Chacun sait en effet que cet intérêt soudain de la Direction pour cette mission n’est dû qu’à la pression exercée par le Député Maire d’Ajaccio sur le Directeur Régional …

C’est essentiellement pour cette raison que M. de MOLLIENS, toujours soucieux de la santé de ses agents, leur a fixé des objectifs tout juste intenables : résorber le retard avant le 24 février, dernier délai, sous peine éventuellement de refus de congés pendant les vacances scolaires !!!

Il est demandé aux seuls agents du SIP, avec l’appui de la quasi totalité de l’EDR ("formée" à la hâte en une semaine sur la partie assiette !) de rétablir en 1 mois une situation catastrophique dont la cause est clairement identifiée : les suppressions massives d’emplois dans le département.

Un rapport du Médecin de prévention, accablant pour la Direction, constate l’insuffisance des effectifs. Ce rapport met l’accent sur les conséquences de ce manque de personnels qui se traduisent par "la tension extrême régnant dans les services", une "insatisfaction de ne pas mener à bien leurs dossiers" et précise que "les souffrances et la fatigue sont là". Ce rapport sera présenté au CHSCT qui se tiendra demain jeudi 26 janvier 2017, Comité au cours duquel la délégation FORCE OUVRIERE ne manquera pas de mettre la direction face à ses responsabilités.

La situation du SIP d’Ajaccio n’est certainement pas un cas isolé. Le manque de personnels, la souffrance au travail, le mal-être et la dégradation des conditions de travail sont le quotidien de tous les agents du département.
Les élus FO au CTL demandent à la Direction de réunir en urgence cette instance, avec à l’ordre du jour l’examen de l’état de tous les postes et services du département.