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- Article publié le 10/10/2018
Départ de M. de Molliens… sans fleurs ni couronnes
Départ de M. de Molliens… sans fleurs ni couronnes
Présent en pointillé depuis l’affaire qui depuis fin mars 2018 porte son nom, le DRFIP a disparu corps et bien depuis le cœur de l’été. La journée d’accueil des nouveaux arrivants, le 3 septembre dernier, s’est même déroulée en son absence, tout un symbole ! C’est que M. de Molliens avait d’autres soucis depuis bien des mois : trouver une nouvelle destination, à coups d’incessants allers-retours Ajaccio/Paris quasi hebdomadaires (aux frais de la princesse…).
… Pas facile, effectivement, de muter M. de Molliens sur un poste "à sa juste valeur" après ses frasques polynésiennes et l’unanimité des institutionnels réclamant son départ, après la condamnation de l’administration, pour ses faits et gestes, par la cour administrative d’appel de Paris, puis enfin après ce catenacciu pour nos services qu’aura duré son trop long passage de 2 ans 1/2 dans l’île.
Nous l’avons tous compris, le maintien du DRFIP à son poste depuis le printemps, malgré ses indignes propos, n’était dû qu’au contexte de bras de fer entre le gouvernement et les élus nationalistes, le 1er ne voulant pas donner satisfaction aux seconds. L’heure de l’ "opération exfiltration" est ainsi venue et "seulement" 2 ans1/2 après son arrivée, M. de Molliens est donc nommé "chargé de mission" en administration centrale. Cette décision a été validée en CAP nationale des AGFIP le 27 septembre 2018.
2 ans 1/2, c’est court pour un DRFIP, ce fut long pour les services !
Le DRFIP nous quitte enfin mais l’heure n’est pas à la fête, il laisse derrière lui un réseau et des services exsangues, des structures entières ont été sacrifiées sur l’autel des suppressions d’emplois.
Bien évidement, nous connaissons les consignes de la Direction Générale enjoignant aux DRFIP de poursuivre les restructurations, et nous avons conscience que son (ou sa) successeur aura la même "feuille de route" à suivre. Mais comme vous l’avez compris à la lecture des comptes-rendus de vos élus FO en CTL et en CAP, c’est une chose d’obéir servilement au DG, c’en est une autre de vouloir briller par son zèle quand il s’agit de démanteler notre réseau. Ainsi, lorsqu’au milieu de l’été le directeur général annonce qu’il faut s’orienter vers un réseau composé d’une trésorerie par intercommunalité, sait-il seulement qu’en Corse du Sud, grâce à M. de Molliens, c’est déjà une réalité depuis longtemps ?
Pour FORCE OUVRIERE, si un directeur local reçoit des instructions à suivre, il a cependant pour mission de défendre ses services, de faire prévaloir auprès de la direction générale les nombreux arguments en faveur du maintien dans note île d’une administration fiscale de proximité, dotée de réels moyens en personnels.
Ce n’est pas faute d’avoir répété inlassablement au DRFIP en Comité Technique Local les multiples particularismes permettant la défense de nos emplois et de nos missions, d’éviter leur transfert sur le continent … réponse de M. de Molliens : "comme particularisme, je ne parle au Directeur Général que de l’absentéisme" ! Après les clichés du corse violent et fraudeur (en filigrane dans ses propos du 26 mars), il ne manquait plus que celui du corse-fainéant !
En bref : du zèle pour son intérêt personnel mais aucun courage pour l’intérêt collectif … et nous ne reviendrons pas sur son hobby : la discrimination syndicale anti-FO ! Quant aux collègues que le DRFIP s’est personnellement chargé de malmener, ils en resteront profondément marqués et affectés. Certains feraient mieux de ne pas s’inspirer de son délire managérial et de son sentiment de toute puissance.
Le DRFIP est parti et tout le monde s’en trouvera mieux, lui compris s’il arrive à s’arranger avec sa conscience. Dans l’adversité de sa présence, beaucoup ont souffert mais beaucoup également ont puisé en eux la force de refuser d’être maltraités. Et on peut espérer qu’il en restera quelque-chose lorsqu’il s’agira de faire face à l’avenir mortifère que nous promet CAP22.
Le bureau FO-DGFiP 2A tient enfin à remercier ceux qui lui ont apporté leur soutien : les autres sections syndicales des finances publiques de Corse du sud, les très nombreuses sections départementales FO-DGFIP qui nous ont manifesté leur solidarité, ainsi que les instances nationales FO ( le syndicat national FO-DGFiP, la Fédération FO Finances, la Fédération Générale des Fonctionnaires FO).
Le bureau FO-DGFiP 2A
A lire ci-dessous l’article du Corse-Matin du 6 octobre : "Aux finances publiques, le Directeur Régional "exfiltré"
- Fonction publique : FO 2A dénonce la politique d’austérité (Corse-Matin du 24-11-2018) (le 27/11/2018)
- Vous reprendrez bien un coup de pied au cul ? (le 12/11/2018)
- « L’homme le plus détesté de Corse » est limogé (Le Monde du 18 octobre 2018) (le 19/10/2018)
- Mise à mort programmée du Secteur Public Local (SPL) à la DGFIP (le 01/10/2018)
- Rapport CAP 22 : les conclusions de l’entre soi (le 10/08/2018)
- Le toqué obscur de la Corse ! (le 11/06/2018)
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