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- Nos informations: Mobilisation , année 2019
- Article publié le 24/01/2019
Tous concernés, tous dans l’action !
En Corse du sud :
1er janvier 2018 :
- Suppression d’un emploi à la trésorerie de Lévie au motif du transfert du recouvrement de l’impôt des particuliers vers le SIP de Sartène … sans transfert de l’emploi équivalent à la mission !
- Suppression de la trésorerie de Porto-Vecchio et fusion avec celle de Bonifacio … avec au passage la suppression de 2 emplois SPL !
1er janvier 2019 :
- Suppression à nouveau d’un emploi à la trésorerie de Lévie … alors qu’il est clairement établi et reconnu par la direction, lors du CTL du 21 janvier, que la charge de travail a augmenté !
- Suppression d’un emploi à la trésorerie de Sartène ;
- Suppression d’un emploi à la trésorerie de Vico ;
- Suppression d’un emploi à la trésorerie de Sainte-Marie-Siché ;
- Suppression d’un emploi à la trésorerie de Bonifacio ;
- Suppression d’un emploi à la trésorerie de Grand Ajaccio ….
L’opération est claire : Les restructurations opérées cette année, décidées par la direction précédente mais approuvées par la nouvelle directrice Mme Assouline, s’inscrivent dans "le cahier des charges" délivré le 13 décembre par le Directeur Général aux DDRFIP / DDFIP (cf. en P.J. "Réorganisation du réseau") :
L’administration veut sortir de la logique des suppressions d’emplois décidées chaque année pour une opération de suppressions d’une plus grande ampleur d’ici 2022 !
L’objectif :
Supprimer le maximum de trésoreries en milieu rural d’ici 2022 et fusionner les SIP/E en unité de 50 agents (soit 1 SIP et 1 SIE pour la Corse du Sud, pas nécessairement sur Ajaccio…) tout en faisant croire aux élus locaux qu’au contraire, le réseau des finances publiques va se densifier grâce à … des permanences dans les collectivités locales, dans les Maisons des Services aux Publics, ainsi que des "permanences mobiles". Comme le précise les instructions de la centrale, "il s’agit d’apporter une offre de service nouvelle (présence ponctuelle "au bon moment")" !
La méthode en 3 phases :
1) "Phase interne" - Jusqu’au 15 février : Chaque direction va recevoir de la DG le nombre d’emplois à supprimer, la cartographie des structures et de la domiciliation des agents (afin de recenser les agents susceptibles d’effectuer les permanences dans les collectivités, ou pour décider de l’implantation future du SIP et du SIE "départemental"…).
Comme le précise les instructions de la DG, "les projets conçus en étroite concertation avec les Préfets seront retournés dès que possible (…) Pendant cette première phase, en interne, seuls le Préfet et un nombre restreint de cadres proches du Directeur seront associés aux travaux".
2) "Phase d’échanges" - mi février à mi-mars : Echanges entre la direction locale et les services centraux.
3) "Phase de concertation" à partir de mi-mars : "Après validation de leur projet, les directeurs organiseront une large concertation auprès des élus (…) qui auront pour objectif de susciter auprès des élus des propositions d’accompagnement"
La DRFIP, Mme Assouline a récemment affirmé que "les trésoreries de moins de 5 agents ne sont plus viables".
Après les nouvelles suppressions d’emplois imposées par l’administration au 1er janvier, toutes ces structures en milieu rural sont justement inférieures ou égales … à 5 emplois.
La mission de notre DRFIP est claire : Sous-dimensionner les postes pour mieux les supprimer ensuite ! Notre direction aura alors pour mission au printemps de mener belle opération de communication auprès des élus en osant leur faire croire que nos services seront encore plus près des usagers !
Mais de quels services s’agira t-il alors ?
- de permanences ponctuelles au gré des lieux de résidence des personnels ;
- de permanences en fonction des possibilités d’accueil dans les locaux des mairies ;
- de permanences dans les Maisons de Services aux Publics où l’usager dispose juste, la plus part du temps, que d’un accès à une borne internet en libre-service ;
- d’une permanence mobile où l’usager doit se contenter d’attendre le passage de la "caravane des finances" de village en village !
NON ! ce schéma, qui n’a pour objectif réel que d’amplifier les suppressions d’emplois, nous le refusons !
A ce jour, ces projets ne sont qu’à l’état de discussion, de réflexion.
Il n’est pas trop tard pour agir, pour décider ensemble des moyens que l’on veut mettre en œuvre pour faire obstacle à la fin programmée de notre réseau.
Quelle que soit notre unité de travail, nous sommes tous impactés par ces mesures (trésoreries, SIP, SIE, Trésoreries hospitalières, SPF …)
Au niveau national comme au niveau local, la colère gronde et avant qu’il ne soit trop tard, il est l’heure de défendre nos emplois, nos missions et nos structures, seule et unique solution pour continuer à délivrer un véritable service public de qualité auprès des usagers.
Hier mardi 22 janvier, nos collègues de Sartène sont entrés dans l’action par une opération de sensibilisation auprès de la population et des élus.
En pièce-jointe nous vous communiquons le tract qu’ils ont rédigés ainsi que la pétition dont vous pouvez vous inspirer, dans vos postes, afin de faire connaitre le plus largement possible auprès du public et des élus, les graves intentions de notre direction locale pour l’avenir de nos services en Corse.
Pour la survie de nos services, c’est maintenant qu’il faut se battre, tous ensemble !
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