Syndicat national F.O.-DGFiP
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Pendant ce temps-là, au commissariat d’Ajaccio…

(le lundi 30 septembre 2019 sur: https://www.fo-dgfip-sd.fr/02A)

Pendant ce temps-là, au commissariat d’Ajaccio…

C’est au début des grosses chaleurs, en ce début de juin 2019, que Yann Poujol de Molliens (DRFIP 2A de février 2016 à octobre 2018) s’est rappelé à notre souvenir. Il a en effet décidé le 27 décembre dernier de déposer plainte contre le secrétaire départemental FO-DGFIP 2A pour injure publique et diffamation publique, des accusations si gravissimes et si parfaitement étayées qu’il aura fallu six mois pour que FO en soit enfin informé !

3 tracts ont été transmis au procureur à l’appui de la plainte :

Les échanges avec les services de police n’auront permis de mettre en évidence ni l’injure, ni la diffamation. Ce fut en revanche pour nous l’occasion de rappeler :

De Molliens ayant omis de transmettre au procureur nos communiqués sur ces "affaires" moins glorieuses à son égard, nous nous en sommes chargés…

L’ "audition libre" du secrétaire départemental FO-DGFIP 2A au commissariat s’est déroulée dans un climat très serein, beaucoup plus que les interrogatoires d’agents qu’aimait mener tout particulièrement de Molliens à coup de pressions et d’accusations sans preuves (cf. communiqué "22, v’là la direction").

L’Ex n’aura décidément rien retenu de l’affaire qui lui doit le déclassement qu’il vit aujourd’hui. A l’époque des propos anti-corses, on nous a conseillé, voire pressé, de porter la question sur le terrain judiciaire. Une telle démarche était méritée au regard de la gravité des déclarations mais nous avons fait le choix de n’en rien faire. La raison est simple : toute action en justice aurait abouti à maintenir en fonction l’ex DRFIP pendant toute la durée de la procédure. L’administration centrale aurait jugé que, dans ce contexte, une décision d’éloignement serait constitutive d’une ingérence dans le travail judiciaire.

Notre priorité a toujours été claire : laver, par le départ de de Molliens, notre administration et plus particulièrement les collègues affectés au contrôle du soupçon injuste et dangereux que ses déclarations tonitruantes ont instillé.

De Molliens a échappé à une condamnation de plus à son tableau de chasse. La plainte qu’il a déposée démontre qu’il n’en a même pas conscience.

Cette idée que rien n’est trop beau ni assez bon pour lui s’exprime également dans l’insouciance avec laquelle il demeure sur Ajaccio en raison de son refus de rejoindre Bercy en tant que simple chargé de mission. Toujours présent sur Ajaccio, mais à quel titre : en télétravail toute la semaine alors que les agents qui souhaitent bénéficier de ce régime ne se voient accorder majoritairement qu’1 seul jour ? du travail à distance ? ou des vacances prolongées au soleil, aux frais de la princesse ? Qu’importe, mais l’agent lambda qui refuserait sa mutation ne bénéficierait certainement pas des mêmes largesses de la part de Bercy !

Vexé de voir les fameux articles toujours consultables sur notre site FO DGFIP 2A, M. de Molliens est réintervenu auprès du procureur de la République, M. Bouillard, afin de faire cesser cette ignominie au plus vite ! Devant l’urgence de cette situation au regard du reste de l’actualité locale, on le sait, si paisible, le secrétaire départemental FO-DGFiP 2A a donc été réentendu fin août. A cette occasion, les services de police lui ont fait connaitre "l’invitation du Procureur de la République à bien vouloir retirer les articles du site internet" … le syndicat a refusé, répondant que cela revenait à reconnaitre le caractère diffamatoire et injurieux des tracts, ce qui est bien évidement faux.

Sans vouloir apporter à cette affaire plus d’importance qu’elle n’en mérite, cette plainte est tout de même l’occasion pour nous de réaffirmer notre engagement. Nos actes et nos choix ne servent qu’une seule cause : celle de la défense de nos collègues, en particulier face aux dérives autoritaires des directions locales.
Combattre l’autoritarisme, c’est rappeler aux directions qui se succèdent, d’hier comme d’aujourd’hui, que derrière leurs mesures arbitraires, c’est à l’Humain qu’elles s’attaquent. Non, le collègue, la personne, n’est pas une variable d’ajustement "à leur disposition" et malléable à souhait pour leur permettre d’aboutir à leurs fins.

Le bureau FO-DGFiP 2A