Section F.O.-DGFiP du LOIRET
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Le gouvernement a présenté son plan de sobriété énergétique le 6 octobre dernier. Dans ce plan général, une partie est consacrée à la Fonction publique, en insistant sur le fait que l’État doit être exemplaire. Malheureusement, l’exemple que montre l’Etat-employeur a de quoi inquiéter.
En effet, les principales mesures annoncées ne peuvent conduire qu’à une dégradation des conditions de travail :
Toutes ces mesures sont mises en place alors que la politique gouvernementale est responsable des conditions de travail déjà déplorables que subissent les personnels aujourd’hui.
En effet, depuis des années, les suppressions d’emploi, les réformes et les restructurations imposées aux personnels ont engendré une situation intenable. Non seulement, le gouvernement poursuit cette politique, mais en plus, il a décidé de supprimer les CHSCT à partir de 2023 ! Et maintenant, il impose les restrictions énergétiques.
Pour FO, un Etat qui impose austérité, restrictions et dégradation des conditions de travail à ses personnels n’a rien d’exemplaire !
Concernant les déplacements, FO constate que les restructurations, en particulier liées à la réforme territoriale, éloigne les agents publics de leur lieu d’exercice et les contraint à davantage de déplacements professionnels. Si le gouvernement souhaite vraiment limiter les déplacements, qu’il fasse marche arrière sur toutes les restructurations et fermetures de services de l’Etat.
Fermer des bâtiments en généralisant le télétravail imposé n’est pas acceptable. D’une part, le transfert d’un chauffage collectif vers des chauffages individuels est un non-sens énergétique. D’autre part, cela a pour effet de reporter les dépenses sur les personnels.
Il est évident que la décision unilatérale d’augmenter l’indemnité journalière du télétravail de 38 centimes ne fait pas le compte. Lire la suite…