Section de la MAYENNE
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Niveau Européen : 1er mai Mobilisé contre l’austérité !

L’Europe reste embourbée dans une crise profonde. Le chômage des jeunes connaît une hausse vertigineuse en Espagne et en Grèce où il atteint les 50%. Beaucoup de jeunes parmi les plus brillants ont quitté le Portugal, l’Irlande et les pays baltes à la recherche d’opportunités ailleurs dans le monde. Près d’un Européen sur 4 est menacé de pauvreté.

Les politiques de l’UE pour combattre la crise ont échoué. Les résultats en sont une perte de croissance – proche de la déflation, un chômage élevé, davantage de travail précaire, une pauvreté et des inégalités croissantes. En Europe, l’écart entre régions et pays riches et pauvres s’est encore creusé. L’austérité ne fonctionne pas.

La nouvelle Commission européenne, emmenée par Jean-Claude Juncker, a proposé un plan d’investissement de 315 milliards d’euros. Mais ce n’est pas suffisant pour compenser les investissements perdus depuis 2008. En outre, ce plan repose sur des hypothèses très optimistes quant à la levée de fonds en provenance du secteur privé. Il est peu probable que des investissements directs importants aillent aux pays qui en ont le plus besoin.

Malgré des mesures positives en faveur de l’investissement, l’Union européenne prône toujours des « efforts budgétaires » (c’est-à-dire des réductions des dépenses publiques), ce qui freine la croissance. Elle continue également à promouvoir les « réformes structurelles » qui trop souvent sont synonymes de libéralisation, de pertes d’emplois, de contrats précaires, de pressions salariales et de moins de négociation collective.

Les syndicats soutiennent les réformes créatrices de croissance et d’emplois de qualité, pas celles qui augmentent les bénéfices des entreprises au détriment des familles laborieuses. Nous rejetons l’idée selon laquelle le secteur public, c’est mauvais ; le secteur privé, c’est bon. Pour sortir de la crise, l’Europe a besoin d’un secteur public et d’un secteur privé prospères. Pour stimuler la croissance et compenser la baisse des conditions de vie, les travailleurs partout en Europe ont besoin de meilleurs salaires.

Les syndicats soutiennent la libre circulation – basée sur l’égalité de salaire et de conditions pour un travail égal. L’exploitation des travailleurs pour faire baisser les salaires et les conditions de travail n’a pas sa place dans le marché unique européen.