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Le comité technique de Réseau du 4 avril 2013 victime d’une crise de nerf !!!

Le Comité Technique de Réseau qui s’est tenu hier, 4 avril 2013, a très rapidement abouti à un départ des délégations syndicales compte tenu de l’attitude du Directeur Général.

En effet, après avoir ouvert la réunion en évoquant le message d’explication qu’il avait adressé aux agents sur l’attitude de la DGFiP dans l’affaire CAHUZAC, le Directeur Général a évoqué trois autres thèmes :

La prochaine campagne IRPP (sic !) où « tout sera fait pour améliorer les choses pour les agents » ;
La certification des comptes avec la Cour des Comptes, qualifié de « travail de fourmis », notamment avec CHORUS ;
Le dialogue social qui doit se dérouler dans le cadre de « relations adultes et responsables pour trouver des solutions ensemble ».
Il a poursuivi son propos liminaire sur la démarche stratégique comme le prévoyait le seul point de l’ordre du jour, ce qui n’était pas du tout l’option des représentants du personnels.

Rappelons que c’est la confusion entretenue en permanence par la Direction Générale dans l’organisation du dialogue social qui motive la suspension de la participation du Syndicat aux groupes de travail.

En effet, le flou de la méthode employée par l’Administration jusqu’en novembre lui a souvent permis de mettre en œuvre des décisions qui n’étaient pas le résultat des discussions en groupe de travail. Ce constat, dénoncé à nombreuses reprises, est partagé par les autres OS, en particulier la CGT et la CFDT.

De fait, le Directeur Général souhaite maintenir ces pratiques anciennes de dialogue social et n’entend donc pas faire évoluer d’un iota ce sujet.

Après lecture de la déclaration unitaire, jointe en annexe, Bruno BÉZARD a rapidement balayé d’un revers de main toutes les demandes d’approfondissement du « modus operandi » concernant le dialogue social directionnel, à savoir : quel périmètre, quel contenu, quels interlocuteurs, quelles marges de manœuvre pour les représentants de l’Administration.

Il a souhaité aborder la démarche stratégique : point sur lequel l’indigence des 2 documents fournis ne permettait pas d’avoir une véritable discussion de fond.

Ayant demandé une première suspension de séance, les délégations sont alors intervenues les unes après les autres à nouveau sur le dialogue social.

La délégation F.O. a souhaité en particulier qu’il précise qui participerait tant aux GT, dès lors où ils seraient préparatoires au CTR, qu’aux Commissions de suivi du CTR. Toutes les OS, selon le Directeur Général.

Après plusieurs propos comme « Vous êtes dans la dialectique ! » ou « Vous êtes dans la polémique ! » et une dernière provocation envers une délégation qui, demandant à ce qu’il réponde aux différents courriers qui lui étaient adressés, s’est vu rétorquer « Le dialogue social, ce n’est pas l’injure ! », les délégations ont demandé la suspension immédiate de la séance du CTR compte tenu de l’absence manifeste de sérénité du Président de l’instance.

Ce dernier, pourtant adepte du principe du « respect mutuel », était peut-être tendu compte tenu du contexte de l’affaire CAHUZAC.

En réponse, le Président a donc indiqué qu’il clôturait le Comité Technique !Sans commentaires, les faits parlent d’eux mêmes.