Syndicat national F.O.-DGFiP
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Succès de la mobilisation des collègues, des syndicats et des élus pour sauver la trésorerie d’ Anzin

(le vendredi 8 avril 2016 sur: https://www.fo-dgfip-sd.fr/059)

Contre la fermeture de la trésorerie d’ Anzin, une pétition des usagers et une pétition citoyenne en ligne
circulent actuellement.

Le 31 mars, la trésorerie d’ Anzin était fermée au public, tous les agents étant en grève.

Le 1er avril, un rassemblement des élus locaux, des agents et des organisations syndicales a rencontré un excellent accueil des usagers.
Suite à cette journée, nous avions déjà plus de 1300 signatures pétition papier. Des prises de paroles des organisations syndicales (CGT- Solidaires-FO) ont eu lieu.

Pour FO DGFIP , Bruno DEPREZ a exprimé les conséquences désastreuses de cette décision en terme de service public.

Retrouvez ci-jointes les photos

Vous pouvez lire aussi l’article de la voix du Nord ICI

EXTRAIT

"Garder un service public de proximité, tous sont pour, population, élus et salariés. C’est ce qu’il ressort de la pétition organisée ce vendredi sur le marché d’Anzin demandant le maintien des trésoreries d’Anzin et de Raismes.

« J’ai trois remarques à faire », précise Joël Dordain premier adjoint à Anzin. « D’abord la stupidité de cette décision : la trésorerie d’Anzin couvre 8 communes dont 3 villes de plus de 8000 habitants, soit en tout 57 000 habitants, elle est classée C2 (de C1 les plus importantes à C4 les plus petites) au même niveau que Valenciennes, 11 agents y reçoivent un public défavorisé, certaines communes dont Anzin étant placées en zone prioritaires. Deuxièmement, la location des locaux rapporte 33 000 € annuellement à la ville. Dans une période de baisse des dotations, ça pèse sur le budget de la ville. Enfin renvoyer nos contribuables à Raoul Follereau est impensable au vu des moyens de déplacements et de stationnement proposés aux contribuables ».
Aymeric Robin maire de Raismes avait lui aussi fait le déplacement. « Nous ne combattons pas dans la même catégorie qu’Anzin, notre trésorerie ne couvrant que la commune de Raismes avec seulement quatre agents mais ô combien importants, je m’inquiète des conséquences sur cette recentralisation. On supprime les services de proximité dans des communes déjà en difficulté ».
« À Valenciennes, c’est déjà saturé »
Pour sa part, l’intersyndicale précise : « Nous sommes pour un service public de qualité et de proximité. Anzin et Raismes reçoivent plus de 20 000 personnes par an. Aujourd’hui, on nous parle de dématérialisation grâce aux nouvelles technologies pour recentraliser les services et réduire les dépenses publiques, mais tout le monde n’a pas accès à internet. Le téléphone, on n’en parle pas, et à Valenciennes, c’est déjà saturé, l’attente physique aujourd’hui est au minimum 1 heure dans de bonnes conditions, 2 heures minimum dans les périodes compliquées comme le 15 février ou la période des déclarations ».
La pétition peut toujours être aussi signée dans le hall d’accueil de la mairie d’Anzin. Une motion va être proposée au prochain conseil municipal ce lundi ; elle sera adressée au ministre des Finances ainsi qu’au ministre de la Ville, Patrick Kanner.