REPONSE DE FO 59 au MESSAGE DU DRFIP SUR ULYSSE

Dans un contexte de mobilisation constante des agents depuis le 10 octobre et en réponse à la cécité et à l’immobilisme de la Direction, les organisations syndicales ont décidé de boycotter le CTL du 5 décembre 2016. C’est d’ailleurs le cas de tous les CTL depuis le début de la mobilisation.

Dans ce contexte, les collègues du Nord ont découvert effarés que le DRFIP Nord a annoncé fièrement la suppression de 74 emplois l’an prochain dans notre direction. Il a souhaité par ailleurs communiquer aux agents un certain nombre d’éléments dont il se félicite. Nous ne partageons évidemment pas son analyse optimiste de la situation.

Ainsi, dans un message adressé à l’ensemble des agents le 6 décembre, Bernard Pineau annonce la restitution des crédits gelés en début d’année à hauteur de 571 000 €. Il convient d’en préciser le dispositif : si une réserve budgétaire est faite, c’est pour qu’elle soit utilisée en cas de besoin, c’est même précisément son objet. Il ne s’agit donc aucunement de crédits supplémentaires qui auraient été levés à la force du poignet et grâce à l’intervention vigoureuse du directeur sortant.
Précisons le donc, le dégel des crédits n’est effectif que grâce à l’action des agents qui sont visiblement plus soucieux de la pérennité des services que leur directeur et parce que ces crédits se révèlent indispensables compte tenu de la situation des équipements notamment.

Nous nous félicitons, même si cette prise de conscience apparaît bien tardive, que Monsieur Pineau reconnaisse l’incapacité des services à exercer correctement leurs missions compte tenu de leurs conditions de travail notamment. Les crédits « dégelés » vont tout juste répondre à des nécessités impérieuses. Quant aux vérificateurs des brigades départementales, leur équipement prochain en clés 4G est uniquement lié au déploiement de Rialto MEMO et à son utilisation nomade. Application pour laquelle nous avons émis de nombreuses réserves liées notamment à sa finalité, (flicage des vérificateurs) à la perte d’autonomie du fait, entre autres de la normalisation du contrôle et des échanges en direct avec le chef de brigade, à l’aspect très chronophage de l’application. (redondance de saisie entre Rialto et Iliad-IS par exemple)