Syndicat national F.O.-DGFiP
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Comité technique de réseau du 19 avril ; regrouper, regrouper et regrouper encore…

(le mardi 20 avril 2021 sur: https://www.fo-dgfip-sd.fr/059)

Monsieur le Président,La crise sanitaire et ses conséquences économiques et sociales avaient fait naître l’espoir d’une rupture avec des politiques qui d’une certaine manière se sont fracassées sur le mur de nos dépendances industrielles et même scientifiques. La France est en effet le seul des pays membres du conseil de sécurité de l’ONU à ne pas disposer de son propre vaccin. Ce triste constat résulte d’une vision politique de court terme portée par ceux là mêmes qui, commençant à relever la tête, osent préconiser, toute honte bue, rien moins que 50 ans d’austérité au nom de la réduction de la dette. Il conviendrait au contraire d’investir dans la recherche, dans la formation, dans la création d’emplois pérennes et non « délocalisables » générateurs de nouvelles recettes fiscales pour créer de nouvelles solidarités. D’autres pays et non des moindres n’hésitent pas à créer de la monnaie en quantité pour assurer la relance économique. Pendant ce temps, nous en sommes encore à ergoter au niveau de l’union européenne sur un plan de relance qu’on sait par avance insuffisant. Einstein disait que la folie c’est de recommencer toujours la même chose et d’en espérer un résultat différent. Pour ne citer que l’exemple de la réforme de l’assurance chômage, il apparait que sa mise en œuvre va pénaliser durement les salariés en chômage partiel et les femmes en congé maternité. Qu’à cela ne tienne, contre l’avis de l’ensemble des organisations syndicales, on continue droit dans le mur de la crise sociale alors que le pire reste à venir. Que va-t-il se passer, en effet, quand la perfusion d’argent public sur les entreprises cessera si les moyens d’une vraie relance ne sont pas au rendez-vous ?