Section de l’OISE
 2 rue Molière - 60000 Beauvais
permanence les après-midis
 03-44-06-35-68  fo.ddfip60dgfip.finances.gouv.fr

Journée internationale des droits des femmes

Le 8 mars a été officialisé par l’ONU en 1977 comme « journée internationale des Femmes ».

Depuis des années, le 8 mars est marqué par un certain nombre d’actions pour alerter sur les situations problématiques des femmes dans différents domaines.

Depuis des années, la FGF-FO soutient ces initiatives ponctuelles mais ne s’en contente pas : ses représentants se battent également au quotidien afin d’obtenir notamment l’égalité professionnelle et faire en sorte que ce combat devienne, le plus vite possible, un sujet obsolète !

Malgré la loi de 2013 et un certain nombre d’annonces, de réunions, de projets et de rapports, peu ou pas d’avancées notables sur la situation des salariées en général et des femmes dans la Fonction Publique en particulier. Beaucoup de déclarations d’intention pour peu d’actes contraignants…

A l’exception de la thématique « recrutement de l’encadrement supérieur » qui a connu une légère évolution favorable de la situation (c’est l’arbre qui cache la forêt), les résultats escomptés sont bien loin d’être satisfaisants.

Bien au contraire !

Les différentes réformes, passées en force, sans concertation (notamment PPCR) et sur la base de logiques purement comptables, sont particulièrement pénalisantes pour le personnel féminin à tous niveaux. La précarisation, la mobilité, la dégradation des conditions de travail et la régression de l’action sociale impactent principalement les femmes dans la fonction publique ; les corps majoritairement féminins restent moins bien rémunérés. Les réformes des retraites appauvrissent d’abord les femmes dont les carrières sont souvent incomplètes.

La FGF-FO exige l’application de la revendication suivante :

A diplôme de recrutement égal = grille indiciaire équivalente
(pied et sommet de grille)

La FGF-FO continue de dénoncer et de combattre les effets néfastes et sournois des modifications statutaires et sociales mises en place par le gouvernement notamment dans la Fonction Publique.

Le 8 mars fait un focus sur une injustice flagrante qui dure encore et encore et depuis longtemps. Cette journée a le mérite d’exister.

Le 9 mars et les jours suivants, le combat pour l’égalité professionnelle, pour le respect et la dignité des femmes sera toujours d’actualité et fera l’objet de toute notre attention et notre engagement.