ACCIDENT DE TRAVAUX A COMPIEGNE : ENCORE !!!

Le 30 juin 2011 un (nouvel) incident majeur s’est produit sur le site de COMPIEGNE . Il n’y a pas eu de dommages corporels mais on n’est pas passé loin de blessures physiques.

Comment se peut-il qu’avant la destruction d’un conduit, si l‘entreprise en connaissait l’existence, personne ne se soit assuré de la présence d’un agent dans le bureau du dessous ?

Quand la collègue est entrée dans son bureau, des gravats sont tombés sur la table et la plante verte situées sous le conduit . C’est d’ailleurs le bruit, la poussière et les chocs contre le mobilier et le sol qui ont provoqué les cris de peur de l’agent, et de fait alerté les ouvriers, qui visiblement ne savaient pas le bureau occupé !

Pourquoi, suite à la chute des gravats et à l’état de désolation du bureau, les ouvriers ont refusé que des photos soient prises et ont fait preuve d’un agacement voire d’agressivité envers les agents présents ?

Ce n’est pas le premier incident de chantier qui se produit sur le site. Nous sommes déjà intervenus pour vous parler de plans de prévention à destination des agents, de concertation avec les personnes dont les zones de travail sont concernées par les nuisances de toutes sortes, d’information directe aux personnels, et non pas d’affichage permanent peu lisible et rarement actualisé.

Il n’est pas question pour nous, représentants des personnels, d’accepter que soit minimisée la gravité des faits qui se sont produits.

A plusieurs reprises depuis le 30 juin, FO est intervenu auprès de la direction locale pour qu’elle assume ses responsabilités, au lieu de l’attitude de déni qu"elle adopte encore une fois, en mettant en doute la parole de notre collègue, en préférant croire les ouvriers qui cherchent à minimiser leurs responsabilités, eux aussi, dans cette affaire, en osant dire que ce serait le risque à accepter pour réinstaller correctement les agents !!!

Vos représentants F.O.-DGFiP ne sont pas, mais alors pas du tout, de cet avis. Nous n’aurons de cesse de répéter nos interventions, à tous les niveaux possibles, afin d’éviter que ne se produise finalement une catastrophe dans le cadre des multiples travaux qui sont menés au pas de charge et sans supervision suffisante à travers le département de l’Oise.