Le 8 mars, journée internationale des droits de la femme
(et pas "journée de la femme !")
La DGFiP "célèbre" (selon ses propres mots) ce jour et rappelle que notre direction s’invertit sur le sujet depuis plusieurs années.
Pour plus de détails sur les actions menées par notre ministère, elle renvoie sur la page "diversité".
Sans remettre en cause les efforts qui ont été entrepris, FO-DGFiP 62 constate qu’il reste encore beaucoup à accomplir ainsi :
- pour reprendre l’exemple cité par notre ministère, si "en 2015, 38% des agents bénéficiaires d’une primo-nomination dans les emplois de direction de la DGFiP étaient des femmes", il ne faut pas oublier que 38% c’est nettement moins que la moitié alors que les femmes représentent 60% des effectifs…
- par ailleurs, en cette période d’évaluation, FO DGFiP 62 continue de condamner le fait que les femmes, en congé maternité de leur 3ème enfant et dont le congé se déroule sur la totalité de l’année évaluée, n’ont pas le droit à un bilan sur les 6 mois passés et sont exclues de toute possibilité de réduction d’ancienneté.
En effet, n’ayant pas satisfait à la condition de durée minimale d’activité de 180 jours en N-1, elles n’ont droit qu’à un entretien de fixation d’objectifs.
Ce dispositif nous apparaît en opposition avec la loi sanctionnant toute discrimination directe ou indirecte en raison de la grossesse, de la maternité y compris du congé maternité.
Certes, il s’agit de l’application d’une circulaire, mais faut-il continuer à appliquer des dispositifs illégaux ?
S’en prendre aux droits des femmes n’est peut-être pas "de nature à compromettre gravement un intérêt public" !
- enfin, arrêtons d’amalgamer égalité professionnelle et diversité, les femmes ne sont pas une minorité. Il s’agit de deux combats complémentaires valorisés par deux labels différents, et si notre ministère a obtenu le label "diversité AFNOR" depuis 2010 (renouvelé en 2015), il candidate seulement en 2017 pour obtenir celui sur "l’égalité professionnelle AFNOR".
En conclusion, FO DGFiP 62 reprendra juste le titre que le journal Le Monde publiait le 8 mars :
