Section des PYRÉNÉES-ATLANTIQUES
 Union Locale d'Oloron Sainte Marie
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Résultats grève du 14 juin 2016

212,76 % de grévistes à la DDFIP des Pyrénées-Atlantiques

2

Les taux de grévistes par catégorie

Catégorie Pourcentage
A+ 4,92 %
A 5,15 %
B 16,18 %
C 14,22 %

Les manifestations organisées sur le département ont réuni 4 000 personnes à Pau et 2 000 à Bayonne.

La manifestation nationale à Paris a été un succès avec 1 million de manifestants auxquels il faut ajouter les manifestants dans les départements.

11 militants de l’Union départementale FO des Pyrénées-Atlantiques avaient fait le déplacement à Paris, en bus.

La minimisation des chiffres annoncés par la police n’a d’égal que la désorganisation des moyens sensés être mis en oeuvre par la Préfecture de Police.

Ainsi , alors qu’il était annoncé plus de 600 cars venant de province et que à la fois les services de la Préfecture de Police et la responsable confédérale FO de l’organisation de la manifestation s’étaient rencontrés à plusieurs reprises pour planifier cette journée, visiblement les moyens n’ont pas été mis en place.

Un nombre incalculable de cars de militants FO et CGT se sont retrouvés bloqués plus d’une heure à l’entrée du tunnel de Bicêtre. Avertis par téléphone que le cortège s’était mis en marche, ces militants ont tous été obligés de descendre dans le tunnel, sur une voie de l’autoroute, pour rejoindre le lieu initialement prévu de la manifestation, place d’Italie (4km plus loin).

De fait, ce sont des milliers de manifestants qui sortaient du tunnel et bloquaient la circulation qui n’avait pas été interrompue par la Préfecture de Police, malgré les engagements pris.

Est-ce une sous-estimation des pouvoirs publics de l’ampleur de la manifestation ?
En tous cas, une chose est sûre : n’étant pas dans le cortège, ces manifestants n’ont pus être comptabilisés…..

Les policiers sur le terrain ont eu à faire face à des actes inacceptables de violences et de dégradations qui n’ont rien à voir avec les manifestants qui n’étaient là que pour exiger le retrait de cette loi multi-minoritaire.

Le 14 juin marque un rebond de la mobilisation.

Force Ouvrière a ré-interpellé, dès hier soir, le gouvernement et le Président de la République pour
qu’ils sortent de leur tour d’ivoire et deviennent réalistes.

Ce texte doit redevenir ce qu’il est, à savoir un projet de loi social majeur pour le monde du travail (qui
doit être discuté avec les organisations syndicales et patronales) et non un enjeu des prochaines
élections politiques.