Section du RHÔNE
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Compte-rendu audio-conférence DRFiP 7 mai 2020

Compte-rendu audio-conférence DRFiP 69 7 mai 2020

Le DR a commencé par réaffirmer les priorités affichées par la DG : Télétravail, Vigilance sanitaire réaffirmée malgré l’évolution favorable du nombre de cas. De cette phrase, FO a d’emblée noté la seconde partie qui signalait un changement de ton qui se vérifiera ensuite.
Le DR a informé avoir demandé un « recensement des personnes disponibles » aux responsables de services. Il dit avoir jugé le niveau des retours d’effectifs disponibles/attendus trop élevé.

Quelques faits  :
Il a indiqué que le plan de retour à l’activité (PRA) du Rhône serait disponible en fin de semaine afin de clarifier et stabiliser les fonctionnements des services pour la semaine du 18/05 et de fixer les objectifs pour le 2 juin (date rappelons-le de fin théorique du chômage partiel donc potentiellement des ASA).
Mise en circulation prochaine de 50 PC « Tiny » pour des collègues en ASA de longue durée.
De fait la volonté notée dans une audio-conférence A+ cette semaine de reprendre un accueil physique à partir du 18/05 à la CAE -avant extension à d’autres sites- semble avoir vécu… Il n’en a pas été fait mention cet après-midi.

De nombreuses questions en suspens ou dont la réponse reste floue :
les lieux climatisés/fermés : la sécurité de ces sites fait l’objet d’une étude commandée par la Direction générale de la santé. Vu le timing, on pourrait en rire si l’affaire n’était pas si sérieuse.
Dans l’attente, la DRFiP dit faire fonctionner les clim en mode extraction uniquement (pas de recyclage)
La prime annoncée. Zéro nouvelle. FO dénonce le sort fait aux agents de la DGFiP, similaire à celui des salariés de la grande distribution : prime évaporée !
Comme la DG délègue beaucoup aux directeurs locaux, le DRFiP donne énormément de latitude aux chefs de services dans de nombreux domaines (Mise en place de la reprise du travail, rappel des agents, politique de prélèvement des congés/RTT, horaires etc…) avec tous les risques que cela comporte de disparités de traitement.
Le sort des ASA personnes fragiles : alors que des collègues ont été appelés par la médecine de prévention) pour retourner au travail, situation dénoncée par FO, la DRFiP dit ne pas avoir d’information à cette heure. Seule certitude, les collègues « fragiles » qui le souhaitent peuvent revenir au travail sous condition de fournir un avis médical.
De façon générale, le flou est grand au sujet des ASA. Comme la semaine dernière on nous annonce un cadrage pour… très bientôt. A défaut, il n’y a pas de changement de politique. Une situation clairement précaire. Rien en particulier pour les agents qui ne souhaiteraient pas envoyer leurs enfants à l’école.
Toujours pas de réponse au sujet des reports de congés 2019.
FO a demandé que le DRFiP soutienne auprès de la SRP la demande des agents du CPS de pouvoir reprendre le travail de l’équipe horaires décalés.

Les points de désaccord :
l’accueil : pour FO pas d’accueil en dehors de cas exceptionnels passés par le filtre du contact téléphonique. Présence d’un vigile là où c’est nécessaire pour les entrées / sorties.
Les masques : FO exige depuis le début des masques pour ceux qui en font la demande y compris en dehors de l’accueil. La Direction ne veut en accorder qu’aux agents d’accueil et considère que les trajets domicile/travail ne sont pas du ressort de l’employeur ! Cette conclusion est contraire à toutes les responsabilités couramment admises. Un accident sur le chemin du travail constitue bien pourtant un accident du travail !

Plus globalement, on note une trajectoire de volonté de retour au travail beaucoup plus marquée que la semaine dernière.
On note également, comme au plan national, la volonté de beaucoup déléguer la compétence mais aussi, de fait, la responsabilité.

A Paris, l’exécutif se fait voter une loi d’auto-amnistie par anticipation (sous prétexte de protéger les maires… qui n’ont pas de compétence/responsabilité de principe en matière sanitaire).
A Paris aussi, le DG délègue et déconcentre massivement au risque de créer d’importantes disparités sur le territoire national.
A Lyon, le DRFiP lui aussi délègue massivement (cf plus haut). Dans tous les cas, on assiste à une volonté de déresponsabilisation. Pour faire porter demain les éventuelles responsabilités sur des « lampistes » ?