Retour à la liste
Secrétariat Général - Service de l'Environnement Professionnel
polaris
Lien vers Alizé
nous joindre 
mes alertes AFP Mes alertes AFP

  Mailly prône une "grande réforme fiscale" pour réduire les déficits Exporter la dépêche au format PDF
Social-syndicat-économie-fiscalité


11-08-2011 11:26:03
Pays : FRA
FRFR

FRS1234 0390 /AFP-RW29

PARIS, 11 août 2011 (AFP)

  Jean-Claude Mailly, secrétaire général de FO, a estimé jeudi qu'il fallait "une vraie réforme fiscale" pour réduire les déficits publics, qualifiant la "règle d'or" sur l'équilibre budgétaire, voulue par le gouvernement, de "semelles de plomb pour les années a venir".

      "Il est temps de faire une grande réforme fiscale", a affirmé sur France info M. Mailly en soulignant qu'"on a diminué en dix ans d'à peu après cent milliards d'euros les recettes fiscales par des diminutions d'impôt qui ont souvent favorisé les plus aisés ou les entreprises".

      Selon lui, "une vraie réforme fiscale, c'est redonner à l'impôt sur le revenu sa vraie place, c'est l'impôt le plus juste". "Tout le monde doit le payer - y compris ceux qui ne paient pas- de manière symbolique", a-t-il suggéré. "C'est une manière de réduire l'endettement et non pas de couper dans les services publics".

      "Qu'on arrête de nous bassiner avec la règle d'or. La règle d'or en question c'est des semelles de plomb pour les années a avenir, ce n'est pas acceptable", a ajouté le numéro un de FO alors que le gouvernement souhaite faire inscrire le retour progressif à l'équilibre budgétaire dans la Constitution.

      M. Mailly n'est pas opposé à la suppression de certaines niches fiscales "comme par exemple celle qui permet des exonérations quand on fait des placements en outremer, qui ne concerne que les plus aisés". Mais, a-t-il dit, supprimer d'autres, comme celles sur "les tickets restaurants, ce n'est pas acceptable".

      Côté réduction des dépenses, selon lui "certaines pistes peuvent être examinées comme par exemple toutes les exonérations de cotisations sociales. Ca représente à peu près 30 milliards d'euros, c'est énorme". Mais, "il ne faut pas remettre en cause les services publics".

      "Si le 24 août, on nous annonce de nouvelles mesures de rigueur ça ne passera pas", a-t-il prévenu.

      Nicolas Sarkozy a demandé mercredi à ses ministres François Baroin et Valérie Pécresse de lui formuler de nouvelles propositions pour réduire les déficits publics et des "décisions définitives" sont attendues le 24 août.

      em/pz/jmg

     

          AFP 111126 AUG 11
  version 2.1 © MEFI - MBCPFPRE