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/// ÉDITORIAL DE JEAN-CLAUDE MAILLY DATÉ DU MERCREDI 13 JUILLET 2011

L'Éditorial de Jean-Claude Mailly

> PRÉPARONS LE 20 SEPTEMBRE

Salaires, services publics, protection sociale collective, souffrance au travail, emploi: les revendications ne manquent guère. Elles ne sont pas nouvelles, mais elles ne sont pas résolues ou en voie de l’être.

Au-delà des discours lénifiants sur la progression du pouvoir d’achat, force est, par exemple, de constater que moins de travailleurs partiront en vacances cet été et que ceux qui partiront réduiront leurs dépenses.

Comme ils ne sont pas masochistes, c’est bien la preuve que le pouvoir d’achat des salaires régresse, y compris parce que les prix de nombreux produits et services sont repartis à la hausse.

Un tract spécifique salaires est sur le site internet de la Confédération, utilisons-le.

Quant à l’avenir des services publics, nous n’avons toujours pas de réponses des autorités de l’État, notamment du président de la République et du Premier ministre, alors que depuis plus de trois mois nous leur avons exposé les risques, parfois graves, de la RGPP (et de la loi HPST) sur les citoyens et les usagers, pouvant aller jusqu’à remettre en cause leur vie.

L’avis des agences de notation vaut mieux que la vie des citoyennes et citoyens! On ne compte plus, non plus, les témoignages en matière de souffrance et de pénibilité au travail, deux dossiers non pris en compte sérieusement par les pouvoirs publics.

Travailler plus pour gagner moins devient également le nouveau slogan: en témoigne l’annonce d’un nouvel allongement de la durée de cotisation à 41,5 années pour avoir droit à une retraite à taux plein, qui conduira de plus en plus de salariés à partir avant, avec une retraite amputée.

«Rien ne va plus», est-on tenté de dire. De fait, la soumission aux marchés financiers conduit, en France comme ailleurs, à pressurer les salariés ainsi que les biens et services collectifs pour préserver la rente. Plus que jamais les riches s’enrichissent, les pauvres s’appauvrissent.

Dans un tel contexte, il est indispensable que nous maintenions nos revendications et la pression.

C’est ce qui a décidé la Commission exécutive confédérale, en prévoyant de diffuser de l’information pendant l’été, en restant à l’affût et en préparant la rentrée.

Dès le début du mois de septembre aura lieu toute une série (26) de meetings départementaux ou interdépartementaux. Je participerai à onze d’entre eux.

Le mardi 20 septembre sera par ailleurs une journée de mobilisation Force Ouvrière au cours de laquelle nous ferons largement connaître nos revendications, en particulier en matière de service public, de retraite et de salaire, par la diffusion massive de tracts.

Le 20 septembre s’inscrit dans la construction du rapport de forces. Nous le savons encore plus depuis le mouvement sur les retraites de 2010. Ce ne sont pas des manifestations qui feront reculer le gouvernement. Comme nous l’avions dit à l’époque, en proposant aux autres organisations un appel commun à 24 heures de grève interprofessionnelle.

Et cela se prépare.

Alors ne nous en laissons pas compter, préparons dès maintenant le 20 septembre 2011.

 
 
 
 
 
 
 

L'Éditorial de Jean-Claude Mailly

Préparons le 20 septembre

Salaires, services publics, protection sociale collective, souffrance au travail, emploi: les revendications ne manquent guère. Elles ne sont pas nouvelles, mais elles ne sont pas résolues ou en voie de l’être.

Au-delà des discours lénifiants sur la progression du pouvoir d’achat, force est, par exemple, de constater que moins de travailleurs partiront en vacances cet été et que ceux qui partiront réduiront leurs dépenses.

Comme ils ne sont pas masochistes, c’est bien la preuve que le pouvoir d’achat des salaires régresse, y compris parce que les prix de nombreux produits et services sont repartis à la hausse.

Un tract spécifique salaires est sur le site internet de la Confédération, utilisons-le.

Quant à l’avenir des services publics, nous n’avons toujours pas de réponses des autorités de l’État, notamment du président de la République et du Premier ministre, alors que depuis plus de trois mois nous leur avons exposé les risques, parfois graves, de la RGPP (et de la loi HPST) sur les citoyens et les usagers, pouvant aller jusqu’à remettre en cause leur vie.

L’avis des agences de notation vaut mieux que la vie des citoyennes et citoyens! On ne compte plus, non plus, les témoignages en matière de souffrance et de pénibilité au travail, deux dossiers non pris en compte sérieusement par les pouvoirs publics.

Travailler plus pour gagner moins devient également le nouveau slogan: en témoigne l’annonce d’un nouvel allongement de la durée de cotisation à 41,5 années pour avoir droit à une retraite à taux plein, qui conduira de plus en plus de salariés à partir avant, avec une retraite amputée.

«Rien ne va plus», est-on tenté de dire. De fait, la soumission aux marchés financiers conduit, en France comme ailleurs, à pressurer les salariés ainsi que les biens et services collectifs pour préserver la rente. Plus que jamais les riches s’enrichissent, les pauvres s’appauvrissent.

Dans un tel contexte, il est indispensable que nous maintenions nos revendications et la pression.

C’est ce qui a décidé la Commission exécutive confédérale, en prévoyant de diffuser de l’information pendant l’été, en restant à l’affût et en préparant la rentrée.

Dès le début du mois de septembre aura lieu toute une série (26) de meetings départementaux ou interdépartementaux. Je participerai à onze d’entre eux.

Le mardi 20 septembre sera par ailleurs une journée de mobilisation Force Ouvrière au cours de laquelle nous ferons largement connaître nos revendications, en particulier en matière de service public, de retraite et de salaire, par la diffusion massive de tracts.

Le 20 septembre s’inscrit dans la construction du rapport de forces. Nous le savons encore plus depuis le mouvement sur les retraites de 2010. Ce ne sont pas des manifestations qui feront reculer le gouvernement. Comme nous l’avions dit à l’époque, en proposant aux autres organisations un appel commun à 24 heures de grève interprofessionnelle.

Et cela se prépare.

Alors ne nous en laissons pas compter, préparons dès maintenant le 20 septembre 2011.

Éditorial de Jean-Claude Mailly, Secrétaire général de Force Ouvrière, du mercredi 13 juillet 2011