Section des DEUX-SÈVRES
 SGC Saint Maixent
Thierry BARBIER
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A la limite de la rupture

Ce Lundi 24 janvier, Daniel DUBRET avait convoqué, en deuxième semaine, le Comité technique Paritaire Départemental qu’il n’avait pu réunir Jeudi 21, suite au boycott des syndicats.
Ces derniers avaient préparé, en commun, la déclaration circonstanciée, ci-joint, sur la situation dégradée de nos services et sur les suppressions d’emplois source de notre "indignation" et base de nos revendications.
Nous n’avons donc pas siégé.
Mais, attentifs aux réponses du Directeur, nous sommes restés debouts une bonne heure, afin de montrer la protestation de tous devant cette politique aveugle de destruction de nos services et de nos missions.

Les réponses :

"… les agents doivent préserver leurs vies personnelles, et ne pas centrer leur vie sur leur activité professionnelle…"
"…nous essaierons encore de trouver les moyens de diminuer l’impact de ces suppressions, par l’allègement des procédures de travail…"
"…les petites trésoreries seront dans les mois prochains, à l’ordre du jour dans le cadre de leur avenir…"
"…des suppressions, il y en a un peu moins que l’an passé…"
"…la maitrise des risques est utile pour savoir qui fait quoi, et dégager les priorités…"
Profil bas sur les objectifs. Sur ce point, le Directeur est prêt à en discuter avec ses supérieurs.
Mais toujours pas d’indignation , ni de résistance de sa part, non, nous acceptons, nous ferons en sorte, bref, nous nous débrouillerons…

face à ce discours, il nous appartient, chers camarades, collègues , de nous retrousser les manches pour des combats futurs.

l’aide ne nous vient pas d’en haut, mais plutôt les coups !

Nous entendons parler de la fin du statut de fonctionnaire : nous serons bientôt tous contractuels…
L’ARTT, avec la remise en cause des 35 heures…quid ?
Et toujours, le gel de nos salaires jusqu’en 2013 …
Et nos retraites, au fait, le combat n’est pas fini…
La preuve, il veulent mettre à bas tout le système de répartition avec la retraite à points (…merci CHEREQUE !).
Plus que jamais, tenons nous prêts à de nouvelles luttes.