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Appel à la grève du 18 novembre 2015

La journée de grève du 18 novembre 2015 est une des actions de la semaine du 16 au 20 novembre.

D’accord, c’est un mercredi, d’accord il y a des temps partiels, d’accord il n’y a pas toujours d’accueil du public. Tout cela, nous l’avons entendu.
La date du 18 novembre a été retenue par FO-DGFiP, Solidaires et la CGT parce qu’à Paris se tient ce jour là un comité technique de réseau. Cette journée est donc emblématique et symbolique et ce n’est pas nous qui avons décidé de cette date, mais bien l’administration.

Sachez toutefois que le pourcentage de gréviste est calculé sur les effectifs devant être présents. Cela signifie que les temps partiels, les congés de détente, les congés maladie ne sont pas compris dans l’effectif. Le pourcentage de gréviste peut donc être très élevé.

Sur l’argument selon lequel certains de nos sites sont fermés le mercredi et qu’une grève ne servirait alors à rien, la réponse est simple : nous défendons le service public et justement ce n’est pas l’usager que nous avons envie de gêner.

Cette journée de grève n’est pas une journée comme une autre, elle sera déterminante dans un sens comme dans l’autre et c’est parce qu’il n’y a pas d’autre moyen que nous lançons cette grève. Il n’y a plus de dialogue social à la DGFiP. N’oublions pas que c’est sans doute la dernière chance de nous faire entendre !

Quand il n’y aura plus qu’une dizaine de postes dans le département, ce sera un peu tard pour se réveiller, parler de maillage territorial, de service public, de relations privilégiées avec les ordonnateurs, avec les notaires…

Demain si on laisse faire, c’est un ou 2 Service de Publicité Foncière pour tout le département, quelques SIE, plus de recouvrement de l’impôt avec le prélèvement à la source, 7 trésoreries, une par SIP… si les ordonnateurs nous font encore confiance…

C’est aussi continuer à accepter 30 à 40 suppressions d’emplois par an, une absence de promotion, la baisse de nos traitements, une retraite qui s’éloigne, la mobilité forcée, la fin du statut général des
fonctionnaires.

Maintenant nous pouvons continuer à discuter pour savoir si un mercredi c’est bien, si une seule journée c’est bien, si une grève reconductible c’est trop. Pendant ce temps là, le gouvernement avance, la Direction Générale aussi.

Les syndicats ne peuvent rien à eux tout seul parce que les syndicats sans les agents ne sont rien !