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CHSCT audio du 12 novembre + "Principe de précaution"

Un compte-rendu du CHSCT audio de jeudi après-midi est en cours de rédaction…

Pour info, voilà ce que nous pouvons brièvement vous en dire à ce stade :

* Les échanges entre FO DGFiP 85 et Monsieur Fuentès, président du CHSCT, ont été tendus. Il faut dire que ces réunions en format audio n’aident pas à la sérénité des débats. Ce n’est pas pour rien que nous insistons depuis le mois de mars pour que nous puissions faire des visioconférences !

* Difficile de faire accepter à notre direction un avis contradictoire sans que nos interventions ne soient jugées excessives… !

* A écouter la direction, tout va bien dans le meilleur des mondes à la DDFiP 85… Le NRP se met en place "en douceur" et on viendrait presque nous expliquer que c’est nous (FO) qui inquiétons les collègues concernés alors même que la direction met tout en œuvre pour apaiser les esprits et rassurer les personnels… !

* N’en déplaise à la direction et à notre DDFiP, les collègues ont massivement rejetés ce NRP lors des grèves de l’an dernier, avec des taux historiques pour notre département. Il serait temps que notre direction s’en souvienne et en tienne compte dans ses raisonnements. La direction est à deux doigts de nous dire que c’est nous (les militants FO) qui stressons les collègues lors de nos visites…

* Concernant la Covid dans notre direction, là encore, on nous taxe "de monter ces affaires en épingle" alors même que nous plaidons pour un principe de précaution qui selon nous est insuffisant (nous avons encore, jusqu’à preuve du contraire, le droit de penser par nous même !). Et même s’il est vrai que les protocoles nationaux sont parfaitement respectés par notre direction locale et notre médecin de prévention, nous trouvons regrettable, qu’au motif que tous les collègues sont censés respecter à la lettre les gestes barrières et le port du masque, que plus aucun cas contact ne soit identifiable sur le lieu de travail… Faire porter l’entière responsabilité sur les collègues en cas de contamination nous semble déconvenue ! Nous continuons d’affirmer qu’à minima les collègues en contact avec un cas positif devraient, au nom du principe de précaution, être entendus s’ils souhaitent être soumis à un test PCR afin de lever le doute et ainsi les rassurer.

* Pour conclure, avec ce genre d’échanges clivants, n’en déplaise à notre DDFiP, nos relations qui s’étaient apaisées ces dernières semaines, risquent de se tendre à nouveau, ce que nous déplorons.
Mais comme notre syndicat national l’affirme haut et fort :

"NOUS SOMMES MASQUES MAIS PAS BAILLONNES !"

Pour faire suite à ce CHSCT audio, une information d’un autre département :

Comme quoi ca n arrive pas qu aux autres… Si on insiste autant sur le principe de precaution c’est justement pour eviter des situations comme celles-ci (lire ci-dessous) et non pour emmerder le monde comme certains ont tendance a le penser…

" Le DRFIP de Paris met en danger les collègues ! "
Les représentants du personnel demandent plus de prévention. Apres deux droits d’alerte déposés par des membres du CHS-CT finances paris, rien n’a changé (ou presque) dans le Service Départemental de l’Enregistrement situé place St Sulpice a Paris.
Après le droit d’alerte du 3/11/2020 et la découverte d’un cluster (actuellement 6 agent.e.s ont été testé.e.s positifs.ves auxquel.les nous souhaitons un bon rétablissement ) , une délégation d’enquête du CHS-CT s’est déplacée le 4 et le jeudi 5 le sde a été fermé jusqu’ au 10 novembre inclus, le temps annoncé d’une désinfection des locaux.
Jeudi 12 novembre, des agent.es retournaient travailler dans le service sans qu’aucune mesure nouvelle de prévention ne soit prise. Pas plus de plexiglas ou de roulement de personnel pour limiter le nombre de personnes présentes en même temps notamment dans l’open space, pas de distribution de lingettes nettoyantes pour nettoyer les matériels notamment ceux utilisés par tous (photocopieur, etc), pas de réflexion sur la manipulation des documents des usagers ni sur la couverture partielle des plexiglas de l’accueil…
Les représentants des personnels cgt fip 75 en accord avec les collègues continueront à tenter d’obliger l’employeur drfip a prendre en compte la santé des agent.es en prenant des mesures de prévention et a défaut en fermant le service.