Déclaration liminaire CHSCT du 22 novembre 2021

Ce lundi, toutes les organisations syndicales ont pris la décision de quitter le CHSCT 86. La présidente a refusé de répondre aux questions qui lui étaient posées au travers d’une déclaration liminaire commune que vous trouverez en pièce jointe. Elle s’est opposée à ce que nous examinions en séance la situation d’un collègue en souffrance au travail au motif que cela n’était pas l’objet de ce CHSCT, préférant que le problème soit réglé au sein de la direction concernée !!

Ces refus sont incompréhensibles pour nous, membres de ce comité, qui se veut être le premier acteur de prévention en terme de santé au travail.

Ce comportement acte une rupture dans le dialogue social. Si le CHSCT n’est pas l’instance qui doit débattre du mal-être au travail, qui est en droit de le faire ?

Nous craignons que cette position fasse jurisprudence et que l’administration se dédouane ainsi de traiter de la souffrance au travail qui tend à s’accentuer avec les restructurations massives qui vont encore impacter les directions de Bercy. Le projet de loi de finances prévoit en effet pour 2022, 1654 suppressions de postes alors que notre ministère a déjà payé un très lourd tribut depuis le début de ce quinquennat en perdant plus de 8000 emplois.

L’administration, à travers l’action du CHSCT tant qu’il existe, se doit d’avoir un rôle prépondérant dans la préservation et la promotion du bien-être au travail, et nous y veillerons.

Les organisations syndicales du CHSCT 86 appellent la présidence à prendre ses responsabilités et à permettre à tous les acteurs de la prévention d’agir ensemble de manière globale mais aussi individuelle quand cela s’avère nécessaire, pour que chaque agent du ministère puisse travailler dans des conditions sereines.

Vos représentants au CHSCT de la Vienne