Section de l’YONNE
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L’intersyndicale DGFIP présente au Congrès des…

L’intersyndicale DGFIP présente au Congrès des Maires de France

Cette semaine, se tenait au Parc des Expositions à Paris, le 102ème Congrès des Maires de France, intitulé "Les Maires, au coeur de la République"…
A cette occasion, l’intersyndicale des Finances Publiques occupait un stand afin d’échanger avec les élus, pour leur remettre le livret reprenant nos revendication ("Pas de service public sans finances publiques" consultable sur le site national FO-DGFiP) et surtout les alerter sur la situation dans notre administration.
Nombre d’entre eux nous ont fait part du simulacre de "concertation" auquel ils avaient soi-disant été associés pour la mise en place du "Nouveau Réseau de Proximité" dans leur circonscription. Une chose est certaine : le prétexte du "30% de points de contacts supplémentaires" pour en réalité supprimer les trésoreries et fusionner les SIP et SIE, ça ne passe pas !

Dématérialisation : graves inquiétudes partagées par le syndicat et le Défenseur des droits.

Ce congrès a été l’occasion également de rencontrer le Défenseur des droits en la personne de Jacques TOUBON, auprès de qui le syndicat FO-DGFiP s’est longuement entretenu.
Au cours de ces échanges, le syndicat lui a rappelé la situation à la DGFIP où le "Nouveau Réseau de Proximité" porte gravement atteinte à la qualité du service public de proximité pour les usagers, lesquels souvent se trouvent démunis face au "tout numérique".
Le Défenseur des droits, qui a pour mission de veiller au respect des droits et des libertés par les administrations de l’Etat (art.71-1 de la Constitution) a rappelé les termes de son rapport publié en début d’année "dématérialisation et inégalités d’accès aux services publics" et qui précise que dans les communes de moins de 1 000 habitants, plus d’un tiers des habitants n’ont pas accès à un internet de qualité, ce
qui représente près de 75% des communes de France et 15% de la population.
Comme le rapport l’indique dans son introduction "Aucune organisation administrative, aucune évolution technologique ne peut être défendue si elle ne va pas dans le sens de l’amélioration des droits, pour tous et pour toutes. Comme le montre ce rapport, perdre le sens de cette transformation, ou sous-estimer ses effets, conduirait à priver de leurs droits certains et certaines d’entre nous, à exclure encore davantage de personnes déjà exclues, à rendre encore plus invisibles ceux et celles que l’on ne souhaite pas voir. Nous serions alors exposés à un recul inédit de ce qu’est le service public en France…"

Si internet n’est pas en mesure d’assurer l’amélioration des droits, les "permanences mobiles et itinérantes" non plus ! Ces structures, censées remplacer nos trésoreries, ne serviront que de boite aux lettres en raison de la technicité des questions des usagers. Une seule solution : le maintien de nos services !