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CTL Pourquoi nous n’y participons pas

Pourquoi nous n’y participons pas

CTL du 19 décembre 2013

 

Madame la Présidente,

Ce Comité Technique Local devait présenter aux représentants du personnel la déclinaison
à la DGFiP du volet emplois du projet de Loi de Finances pour 2014.

La délégation F.O.-DGFiP souhaite expliquer sa non-participation à ce CTL.

La situation dans laquelle se trouve aujourd’hui la Direction Générale des Finances Publiques fait
l’objet de la désapprobation des personnels : absence de cohérence, absence de lisibilité, absence de
responsabilité  sont autant de faits à porter au passif de cette Direction Générale.


129736 ETP pour les deux anciennes directions générales en 2006, 110542 pour la DGFiP en 2014 :
ce sont près de 20000 ETP qui auront disparu en 8 ans, au rythme de 2000 à 3000 par an.
Les chiffres parlent d’eux mêmes.

En 2014, ce sont encore 1,77 % des ETP qui disparaissent à comparer aux 1,88 % de 2013.

Cette politique aveugle, car dogmatique, qui détruit le service public, cette incohérence
qui amène le Gouvernement à s’émouvoir de plans sociaux dans le privé pendant
qu’il supprime des milliers d’emplois de son côté, cette logique qui démotive
les agents des Finances Publiques justifient le refus de siéger du  Syndicat F.O.-DGFiP.

Aujourd’hui, l’horizon déjà sombre s’est encore obscurci pour les Finances Publiques.
En lançant la démarche de mutualisation des fonctions supports, les ministres ajoutent
de la réforme à la réforme.

Considérant sans doute que l’inquiétude n’était pas assez grande chez les personnels,
ils engagent, sans aucune information des représentants des personnels, un processus
qui va bouleverser  la vie professionnelle des agents et l’organisation des services et des missions.  

Nous n’évoquerons pas ici, dans le détail, le rapport sur la Fonction Publique dit rapport Pêcheur
qui comporte des éléments de destruction du Statut Général et des statuts particuliers dès lors
où la discussion va s’ouvrir chez la ministre de la Fonction Publique.

L’annonce par le Premier ministre d’une remise à plat de la fiscalité rajoute encore de l’inquiétude
et de l’émotion.

Si Force Ouvrière est favorable à une réforme qui permette une fiscalité plus juste,
elle considère qu’une véritable réforme devra mettre à plat l’ensemble de la fiscalité,
directe et indirecte, locale comme de l’État.

Parce que les propos du Premier ministre ont ouvert ce débat,
le Syndicat F.O.-DGFiP réaffirme ici son opposition à la fusion IR/CSG

 

Les élus F.O.-DGFiP de l’Essonne