Section F.O.-DGFiP de l’ESSONNE
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L’axe
budgétaire de 2017 s’inscrit une nouvelle fois sous le signe de la
réduction
drastique des dépenses publiques. Pour FO, les effectifs publics, les
conditions de
travail des agents et la qualité du service rendu aux usagers sont de
plus en
plus attaqués. C’est
dit.
En 2017, l’objectif « de passer en dessous de 3% de déficit pour
l’ensemble des dépenses publiques sera atteint » indiquait ce
23 mai
le ministre des Finances, Michel Sapin. Pour
cela,
le gouvernement programme une nouvelle année sous le signe de
l’austérité
budgétaire… A l’instar des précédentes. Il
s’agit en
effet selon le projet présenté par la France à la Commission
européenne, de
ramener le déficit public à 2.7% du PIB contre 3.3% prévu sur 2016. Nouveau
recul des effectifs publics Dans
cette
perspective indiquent les lettres de cadrage budgétaires envoyées aux
ministères en vue de l’élaboration du projet de loi de Finances pour
2017, les
ministères (hors Education nationale, Sécurité et Justice restant des
ministères prioritaires) devront réduire de 2% leurs effectifs et
stabiliser
leur masse salariale. Selon
les
informations dévoilées par le quotidien Les Echos mais non confirmées
pour
l’instant par le ministre des Finances, les ministères devraient
fournir un
effort supplémentaire de deux milliards en 2017. Par
ailleurs, certaines dépenses telles les prestations sociales
stagneraient et
d’autres dépenses telles celles de fonctionnement devraient diminuer de
5% en
2017. Sous
la
pression de Bruxelles Pour
M. Sapin, les « économies nécessaires » annoncées
devront
compenser les dépenses supplémentaires engagées notamment pour la
sécurité. Plus
largement, ce projet de budget s’inscrit dans la poursuite du plan
d’économies
de 50 milliards programmé entre 2015 et 2017 et les fonctionnaires
seront aux
premières loges de cette austérité. Ainsi,
Il
n’y aura « aucune mesure catégorielle nouvelle » avertit
d’ores et
déjà le Premier ministre tandis que Bruxelles vient une nouvelle fois
de
presser la France « d’intensifier les efforts pour augmenter le
montant
des économies générées par le réexamen des dépenses ». « Agents
et usagers en payent les pots cassés » Les
fonctionnaires FO
regrettent que « le gouvernement Valls réponde encore une fois aux
diktats
de Bruxelles sur les réductions des dépenses publiques ». Or, cela
a de
lourdes répercussions sur les agents et sur le service rendu aux
usagers
s’insurge Christian Grolier. « On taille à la hache une fois de plus dans
les ministères dont les missions ne sont pas considérées comme
prioritaires.
Cela va affaiblir les capacités de ces ministères, entraîner la
suppression ou
la privatisation de missions et durcir les conditions de travail des
agents et
créer des risques psychosociaux.
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