Section F.O.-DGFiP de l’ESSONNE
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Forte
mobilisation des personnels
de
l’ENFiP pour défendre
la
formation professionnelle
Le 11
juillet, à l'appel de l'ensemble des organisations syndicales de la
DGFiP, les
personnels de l'ENFIP se sont fortement mobilisés pour défendre une
formation
professionnelle de qualité. La
mobilisation a été forte puisqu’un tiers des agents étaient grévistes.
Cette
mobilisation atteint -
60%
pour les personnels enseignants -
culmine
à 80%
chez les chargés d'enseignements de la
Formation
Initiale. Le groupe de
travail devant se tenir le même jour, au cours duquel l'administration
comptait
présenter sa réforme, a été boycotté par les organisations siégeant en
CTR en
donnant lecture de la lettre ouverte adressée au Directeur Général
disponible
en téléchargement. Nous exigeons le retrait
du projet et l’ouverture d’un nouveau cycle de discussion. Lors du
séminaire des chargés d’enseignement et des permanents pédagogiques,
organisé à
l’initiative de la direction de l’ENFiP, le 5 juillet 2017, les personnels avaient déjà dénoncé : -
les
dangers de
cette réforme, -
ses conséquences pour les personnels, -
les
stagiaires, -
sur
l’implantation des établissements de formation -
pour
l’exercice
des missions de la DGFiP. Lire
le communiqué intersyndical |
Monsieur le Directeur général, Les
organisations syndicales sous signées refusent de participer au groupe
de
travail de ce 11 juillet 2017, relatif à la réforme de la formation
professionnelle. En effet, nous sommes depuis de nombreux mois
confrontés à un
important dysfonctionnement du dialogue social sur ce sujet majeur. La
réforme désormais présentée sous une forme quasiment finalisée par
l’opérateur
de formation soulève une opposition ferme de la part des agents de la DGFiP, des personnels de l’ENFiP et des organisations syndicales. Sous
prétexte d’évolution de la formation, dans une optique de
professionnalisation
des agents stagiaires, ce projet répond essentiellement à des exigences
d’économie budgétaire. Si
chacun peut admettre la nécessité de renforcer l’adéquation des
scolarités avec
l’exercice quotidien des missions, il est par contre inadmissible de
les voir
réduites et dégradées. De
même, dans la continuité des engagements pris au plus haut niveau lors
de la
création de la DGFiP, il est inenvisageable
de forger un projet qui aurait pour
conséquence de constituer une régression supplémentaire des droits des
agents
au regard des conditions actuelles de premières affectations. L'absence
de
garantie sur les postes proposés, la
remise en cause de la prise en compte de l'ancienneté administrative,
le manque
de précision entourant les modalités
d'affectation mais également de mise en œuvre des priorités, sont
autant
d'éléments qui nous conduisent à rejeter la notion même de formation au
poste d'affectation. A
l’occasion du groupe de travail formation du 14 avril 2016, les
organisations
syndicales avaient déjà pointé l’absence d’une véritable concertation
autour
d’une vision objective de l’ensemble de la politique de formation
initiale,
continue et de la préparation aux concours. Elles avaient aussi
regretté que
faute de temps certains sujets n’étaient pas abordés voire réabordés. Lors
du séminaire des chargés d’enseignement et des permanents pédagogiques,
organisé à l’initiative de la direction
de l’ENFiP, le 5
juillet 2017, les
personnels ont dénoncé les dangers de cette réforme, ses conséquences
tant pour
les personnels de la DGFiP que pour le devenir des missions. Ces
motifs ont conduit à appeler à une journée de grève ce 11 juillet 2017,
l’ensemble des personnels de l’ENFiP et plus particulièrement les
formateurs. Ce
premier temps de mobilisation, qui pourra en appeler d’autres en
l’absence
d’inflexion : -
Sur
la méthode de
travail ; -
Sur
la définition
d’un calendrier réaliste tant pour la mise en -
Sur
la définition
des contours des formations initiales et Il
est indispensable que le contenu et la durée permettent aux lauréats
des
concours •
externes, •
internes,
•
examens professionnels •
liste d'aptitude de
disposer d'un niveau de technicité
suffisant pour affronter leur parcours de carrière mais également
l'essentiel
des missions qu'ils seront amenés à exercer à un moment ou à un autre.
Ainsi,
la réduction de la durée de la formation initiale à 12 mois ne peut
être
sérieusement envisagée, sauf à
fragiliser à l'extrême le niveau de compétence nécessaire des agents. La
question de la formation en cours de carrière doit être abordée dans sa
globalité et doit conduire à dégager des marges de progrès
significatives pour
les agents. Cette approche induit le recensement des besoins de
formation,
l’étude de l'accès aux offres de formations, des moyens devant être
alloués au
réseau de la formation, la prise en compte pour les agents du temps
passé en
formation, la compensation via des renforts en emplois ou par une diminution des objectifs pour les
services qui sont confrontés à des absences pour cause
de formation, une meilleure
reconnaissance du rôle des professionnels associés, la définition d'un
statut
précis du tuteur, du
moniteur de
stage, la couverture des frais engagés pour suivre une action de
formation, à
un renforcement des préparations aux concours,… C’est
pourquoi : Nous
reprenons
sans exclusive l'esprit de la motion des personnels de l'ENFiP et
soutenons
leur action. Nous exigeons le retrait du projet de réforme. Nous exigeons le maintien de réelles possibilités de promotion interne
à la
DGFiP et le retrait des limitations
en matière de concours et d’examens professionnels annoncées
unilatéralement
lors du CTR du 16 janvier. Nous réclamons l’ouverture d’un cycle de discussions
national avec
les organisations syndicales permettant de définir les évolutions
souhaitables
en matière de formation professionnelle à la DGFiP. Nous voulons que soient identifiés les moyens devant être
alloués
pour parvenir à la mise en œuvre d’une formation en capacité de
répondre aux
enjeux de la DGFiP. Paris, le 11 juillet 2017 Pour Info 30
% : c'était le taux de
grévistes dans
les établissements de l'ENFiP, le 11 juillet 2017. 74
% des enseignants
des établissements ont répondu à l'appel à la grève
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