Section F.O.-DGFiP de l’ESSONNE
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Les
2 préfets de Bourgogne et de Franche-Comté
ont présenté, le 19 mars 2015 de manière informelle aux membres de la
Formation
Spécialisée N° 5 du Conseil
Commun
de la Fonction
Publique,
Leurs
premières
pistes pour la réorganisation des services régionaux de l’état dans
leurs
territoires.
La
version finale de leur rapport,
commandé par manuel valls, devrait être rendue
tout début avril. Certaines premières pistes sont ambitieuses en
matière de
ressources humaines, et sont plutôt bien accueillies par les syndicats.
Mais l'inquiétude,
notamment concernant les mobilités, ne faiblit pas.
«
Les
propositions en matière de ressources humaines " décoiffent " »,
commente Guy Barbier, secrétaire général de l’Unsa – fonction publique.
Figurent en effet notamment des dispositifs facilitant le départ à la
retraite
ou la cessation progressive d’activité, la proposition d’établir une
priorité
d’affectation, d’instaurer une mobilité inter fonction publique, etc.
Les
deux préfets restent prudents, en attendant de produire leurs
propositions définitives, mais soulignent eux-mêmes le flou entourant
cette
réforme, rapportent les syndicats.
Les contours de la loi
Notre restent effet
encore inconnus dans le détail, le texte étant encore en cours
de discussion,
de même que l’implantation des capitales de région (qui devraient être
annoncées en avril par Manuel Valls) ;
les
conclusions de la réforme sur la
redéfinition des missions de l’Etat (incluant le volet
départemental et non
plus uniquement régional cette fois) menée par Thierry
Mandon restent
aussi
inconnues…
«
Une RGPP en
pire »
-
« Cette accumulation de réformes est
anxiogène pour les agents. Il s’agit d’un vaste projet à mener en moins
de six
mois. Notre crainte, c’est d’assister à une RGPP en pire
», insiste Denis
Turbet-Delof, délégué général à la fonction publique de Solidaires.
Tous insistent sur les
inquiétudes quant au nombre de cas de
« mobilité
forcée ».
Les agents concernés auront-ils le temps de se
préparer et d’anticiper ?
Dans quelles conditions ?
« Le projet de loi
" déontologie "
prévoit en son
article 23, pour le fonctionnaire dont l’emploi
est supprimé, une priorité
d’affectation, ce qui changera complètement la donne
en matière de mobilité dans la fonction publique », souligne en outre Christian
Grolier , secrétaire
général du syndicat FGF-FO.
Enfin, les deux préfets ne se prononcent pas
clairement sur un scenario de
réorganisation des services déconcentrés.
Ils pourraient porter leur choix sur
un site régional « pilote », avec la conservation des autres
implantations
régionales.
Publié
le 23/03/2015 • Par Agathe Vovard - La gazette.fr