Section du VAL-D’OISE
 Direction Départementale des Finances Publiques du Val d'Oise
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Conférence de presque

Conférence de presque

 Vendredi 14 avril Gabriel ATTAL, ministre délégué chargé des Comptes publics, et Jérôme FOURNEL, Directeur général des Finances publiques ont lancé par la traditionnelle conférence de presse la campagne de déclaration de l’impôt sur le revenu 2022. Et pour le coup c’est nous qui n’en sommes pas revenus !
 Passons sur l’hagiographie sans surprise des allègements d’impôts déguisés en gain de pouvoir d’achat dans le contexte économique que l’on connaît et le cortège d’interrogations qui les accompagne. Le gouverneur de la Banque de France, peu suspect de sympathie révolutionnaire rappelait pourtant récemment « Arrêtons la course à la baisse d’impôts dans ce pays, surtout avec les déficits que nous avons ». Ou encore « Je fais pas du tout partie de ceux qui disent un bon impôt est un impôt supprimé. L’impôt, ça fait partie du financement des services publics et de la solidarité ».
 Passons aussi sur l’expression d’une fierté bienvenue mais inaboutie : « Je veux donc dire d’emblée aux agents de la Direction générale des finances publiques à
quel point je suis fier d’eux, du travail qu’ils réalisent, des transformations qu’ils ont sues apporter à ce service public vital qu’est celui des impôts. Sans eux, aucun autre service public n’est possible : c’est cela, le sens profond de leur mission » Hélas cette reconnaissance ne va pas jusqu’à abonder les promotions, revaloriser les rémunérations, cesser de sacrifier les missions sur l’autel d’une intelligence artificielle aux bénéfices discutables ou éviter les suppressions sans fin d’emplois pourtant devenus depuis longtemps insuffisants. Il est vrai que les mots, eux, ne coûtent rien.
 Passons encore sur GMBI avancée considérable qui aurait mis « les larmes aux yeux » et « des trémolos dans la voix » des Américains. Cette révolution réussissant l’exploit de faire effectuer le travail par des usagers déboussolés tout en surchargeant les agents de la DGFiP, vaudrait au Directeur général, pourtant bien maladroit dans sa défense, une aura internationale propre à apaiser le conflit ukrainien ou à se voir attribué le prix Nobel de la Paix.
Le ministre délégué a placé la campagne sous le double signe de la proximité et de la transparence.

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