Observatoire interne 2019 de la DGFIP :

Quand les résultats de 40% des agents objectivent les revendications syndicales !
On aura connu notre Directeur Général Jérôme FOURNEL beaucoup plus disert et expansif que dans le discret message laconique de trois lignes adressé le 27 juillet sur ULYSSE intitulé : Résultats
DGFiP de l’observatoire interne 2019.
Ce Grand Communicateur qu’est Fournel a la verve habituellement si brillante pour nous vendre son Contrat d’Objectifs et de Moyens (COM) ou nous mentir sur le succès de son Nouveau Réseau de Proximité (NRP) auprès des collectivités, fait preuve d’un mutisme révélateur en s’abstenant de tout commentaire sur les résultats 2019 de l’Observatoire.
Il est vrai que notre DG, comme d’ailleurs aucun chef d’entreprise privée ou publique, ne pourrait trouver motifs à tirer gloire d’un constat aussi édifiant sur l’état du climat social au sein de son entreprise !
Loin d’être anodin, cet exercice annuel d’auto-flagellation que s’obstine à s’infliger notre DGFIP s’avère le révélateur du mal-être et du malaise toujours croissant des agents et des services ! Loin d’être anecdotique, cette enquête recueille les avis de 40% de nos collègues (plus de 40 000 agents ont répondu), tous grades confondus, avec notamment 12% de A+ !

S’il faut tirer de ces résultats 2019 quelques grands enseignements, il sont d’abord ceux-ci :
69% des agents considèrent le rythme des changements trop rapide au sein de la DGFIP.
84% des agents portent un jugement négatif sur l’évolution de la DGFIP, contre 76% en 2018 et 68% en 2017 !
82% des agents ne sont pas optimistes sur leur avenir au sein de la DGFIP, contre 76% en 2018 et 67% en 2017 !
83% des agents ne se sentent pas acteurs des changements conduits au sein de la DGFIP, contre 76% en 2018 !
 60% des agents invoquent les perspectives d’avenir pour justifier de leur stress, quantifié à 6,8 sur une échelle de 10 !
75% des agents ne sont pas satisfaits par les possibilités de promotion ou d’avancement.
64% ne sont pas satisfaits de leur rémunération ; 66% de la reconnaissance de leur travail !
Chaque année, ce bilan chaque fois plus catastrophique ne parvient pourtant pas à convaincre nos Grands Dirigeants que le chemin choisi pour rénover la DGFIP est une impasse synonyme de risques psycho-sociaux pour les agents et de casse du service public.