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RÉFORME DES RETRAITES : SAUVÉS PAR LA COVID 19 … OUI MAIS APRÈS ?

Le Président de la république, lors de son élocution 9 novembre, a affirmé que les conditions n’étaient « pas réunies pour relancer aujourd’hui » le chantier de la réforme des retraites.
Toutefois, il a toutefois considéré qu’il faudrait « prendre des décisions claires » dès 2022, et "travailler plus longtemps en repoussant l’âge légal, aller vers un système
plus juste en supprimant les régimes spéciaux, en harmonisant les règles entre public et privé et en faisant en sorte qu’au terme d’une carrière complète, aucune pension ne puisse être inférieure à 1.000 euros".
Toujours au cours du CCN de novembre, et concernant les retraites cette fois, FO a réaffirmé sa détermination à l’abandon définitif de la réforme des retraites et non un
simple report après les prochaines échéances électorales.
FO reste en effet opposé à tout nouveau recul de l’âge de départ à la retraite, que ce soit par le biais d’un âge légal, un âge du taux plein, pivot ou d’équilibre ou par l’allongement de la durée d’activité.
A ce titre, FO a réitéré son opposition au transfert des cotisations des caisses de retraite complémentaires vers l’URSSAF préfigurant la mise en place d’un régime universel par points auquel il s’oppose.
FO rappelle aussi sa volonté à défendre un système de retraite par répartition solidaire et intergénérationnel, ainsi que sa volonté de conforter et d’améliorer les dispositions du système actuel et de ses régimes, afin de garantir un
haut niveau de pensions à toutes et à tous.
En outre, FO dénonce l’avenant de juillet 2021 limitant l’alignement des pensions Agirc-Arrco sur l’inflation et l’instrumentalisation du ni-veau des réserves du régime qui est attaque supplémentaire sur le pouvoir d’achat des retraités.
FO affirme qu’une autre approche, responsable, pouvait éviter de pénaliser le
pouvoir d’achat des retraités, considérant que la gestion paritaire du régime avait
permis, jusqu’à avant la crise, la constitution de réserves importantes.