Groupement F.O.-DGFiP de la DISI Sud-ouest
 Maryline SOUCHARD, F.O. DGFiP - ESI de Poitiers
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Parenthèse entre sang et larmes (vendredi 13 novembre 2015)

l’ensemble des militants et adhérents s’inclinent devant toutes celles et ceux qui viennent de disparaître, de perdre la vie alors qu’ils ne demandaient qu’à vivre. L’horreur la plus abjecte a brisé des vies, des familles tant d’autres à jamais porteront les cicatrices de l’enfer dans leur chair, au plus profond de leur âme. L’horreur a fait basculer notre République dans un autre temps, celui de la violence extrême, celui d’actes de barbarie innommable, jamais connu en France.
Lors des évènements de janvier 2015, où des journalistes, des caricaturistes, des salariés de Charlie Hebdo, des policiers, des femmes et des hommes de l’épicerie Cacher ont été également victimes et la cible d’actes de guerre terroriste, notre République avait tremblé sur ses bases. Au lendemain de ce funeste Vendredi 13 novembre 2015, notre République est en danger, en grand danger.
Chaque jour, depuis des décennies, notre Organisation Syndicale Confédérée Force Ouvrière, n’a de cesse de défendre et de promouvoir la République, ses valeurs, ses principes, les services publics républicains, laïques, facteurs de liens sociaux, architecture de cohésions sociales, contributeurs d’égalité et de justice sociales, d’éducation, de santé, de sécurité et de justice.
Ainsi FO n’a de cesse de revendiquer le maintien et le développement des services publics d’Etat, Territoriaux et Hospitaliers. Entre autre, nous n’avons de cesse de revendiquer plus de postes de policiers, de magistrats, d’enseignants, de soignants, de sapeurs-pompiers, de personnels civils des armées, de personnels pénitenciers, de tous les personnels pour tous les services publics indispensables pour le bon fonctionnement de notre République indivisible, laïque, démocratique et sociale et de sa sécurité.
La mondialisation, la dérèglementation, la libéralisation, la libre concurrence, la financiarisation enfantent des virus destructeurs de paix, d’éducation, de respect de la dignité humaine, de sécurité, des conditions essentielles pour une vie heureuse, libre et émancipatrice.
Nous n’avons de cesse de porter nos revendications essentielles pour les libertés, la démocratie, la laïcité et le bonheur de toutes et tous.
En ce temps de deuil, de compassion et de silence, nous continuons respectueusement à rester en veilleur de nos libertés, de notre sécurité et de nos légitimes positions et revendications.
Nous renouvelons l’expression de notre profonde tristesse, de notre compassion et de notre plus sincère solidarité aux familles meurtries à jamais par la perte de leurs êtres chers.
Nous leur présentons nos plus vives et sincères condoléances.
Nous renouvelons l’expression de notre plus profond soutien à l’ensemble de celles et ceux, victimes et meurtris dans leur chair qui luttent pour la vie et leur survie