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La Commune de Paris : Les Femmes de la Commune de Paris

En 1871, les femmes ont pris une part active dans la Commune de Paris.
La plupart sont restées malheureusement dans l’anonymat, mais certaines sont restées dans les mémoires. Et, d’une certaine manière, leur engagement a aussi permis de faire avancer les droits des femmes

Beaucoup des mesures imaginées par la Commune ont bénéficié aux Femmes :
la reconnaissance de l’union libre
l’interdiction de la prostitution
la mise en place d’une début d’égalité salariale
l’égal l’accès à l’éducation
la facilitation du divorce ….

La "porte-étendard" les Communardes est sans conteste Louise Michel.
Louise Michel, appelée « la vierge rouge » en son temps (1830-1905), a été institutrice, révolutionnaire, écrivaine, féministe, anti colonialiste et bien sûr l’héroïne de la Commune, sans aucun doute la plus connue. Miraculeusement, elle échappe au peloton d’exécution, parce que c’est une femme. Mais arrêtée, elle est déportée en Nouvelle Calédonie où elle va se lier avec le peuple kanak. Libérée en 1880, elle rentre à Paris puis s’installe à Londres dix ans plus tard. Militante et conférencière, elle a combattu pour l’anarchie, la cause des femmes et les opprimés. Elle a aussi écrit des romans, poésie, pièces de théâtre, contes et bien sûr ses mémoires.

Mais ont peux évoquer d’autres Femmes remarquables qui ont oeuvré avant et pendant la Commues de Paris, avant d’être durement réprimées :

André Léo : féministe avant l’heure, avait déjà, sous le Second Empire, publié des ouvrages consacrés à l’égalité des sexes.
Elle fonde, en 1866, la Société pour la revendication des droits de la femme afin de défendre le droit à une école primaire laïque pour les filles, l’égalité d’accès au travail et l’égalité civique des femmes mariées.

Paule Minck : en 1868, cette ardente républicaine fonde une organisation mutualiste féministe révolutionnaire, la Société fraternelle de l’ouvrière, et adhère à l’association Internationale des travailleurs en défendant les droits des femmes au travail salarié et l’égalité salariale.

Nathalie Le Mel : “Plus de défaillances ! Plus d’incertitudes ! Toutes au combat ! Toutes au devoir !”, exhorte Nathalie Le Mel, le 12 mai 1871 au club de la Délivrance. Cette libraire, ouvrière-relieuse, militante et féministe crée La Marmite, l’ancêtre de nos Restos du Cœur qui nourrit alors 8000 ouvriers dans 4 établissements parisiens, puis co-fonde l’un des premiers mouvements féministes de l’histoire en 1871, l’Union des femmes pour la défense de Paris et les soins aux blessés.

Elisabeth Dmitrieff : Aristocrate russe arrivée à Paris en mars 1871 en tant que représentante du Conseil général de l’Internationale, la jeune femme de 19 ans a l’oreille de Karl Marx alors résident à Londres. Elle est l’une des fondatrices les plus actives de l’Union des femmes pour la défense de Paris et les soins aux blessés, aux côtés de Nathalie Le Mel.