Perspectives salariales sans augmentation salariale, c’est la politique d’austérité

Une conférence sur les perspectives salariales sans revalorisation, il fallait y penser !

Certes, la ministre Amélie de Montchalin se targue d’augmenter, dès le 1er octobre 2021, les premiers échelons de la catégorie C pour éviter qu’ils soient rémunérés en dessous du SMIC mais, n’est-ce pas simplement normal ?

L’Etat employeur, premier employeur de France, va éviter de payer ses agents en-dessous du SMIC. Quelle triste victoire !
Comment parler d’ambition pour la Fonction publique, d’investissement des agents, d’attractivité de l’emploi public dans ce cadre ?
Et que dire d’une conférence salariale qui préempte, dès le départ, le gel de la valeur du point d’indice (gel historique sur toute la durée du quinquennat) et le refus de revoir la grille indiciaire (C, B, A).

Comme nous l’avons dit à la ministre, en refusant de revaloriser la grille indiciaire et en poursuivant son tassement, nous arrivons à ce constat : un agent de catégorie C qui atteindra le sommet de son premier grade, après 19 ans de carrière, verra son salaire augmenter de 196 euros seulement !

FO Fonction publique exige des mesures immédiates prises avant la fin du mandat de ce gouvernement. Elle rappelle ses revendications en faveur d’une véritable négociation pour :

• l’augmentation immédiate de la valeur du point d’indice,
• la refonte et la revalorisation de la grille indiciaire (C, B et A) offrant une vraie perspective de carrière et la possibilité de vivre dignement pour tous les fonctionnaires conformément à l’esprit du statut général des fonctionnaires,
• l’augmentation concomitante des salaires pour les agents publics, notamment les contractuels et les ouvriers de l’Etat.

Une conférence qui n’est pas une négociation, aucune mesure générale pour 2022, la première réponse syndicale : c’est la mobilisation !