Section de l’ARIÈGE
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Abject, c’est le premier mot qui…

ABJECT !

Abject, c’est le premier mot qui vient à l’esprit à la lecture de la lettre que nous nous sommes procurés avant signature et qui a été reçue le 18 mars par les directeurs locaux.

Devant le peu d’enthousiasme des ordonnateurs vis-à-vis des agences comptables (et on les comprend !), la DGFiP, sous le timbre des ministres, franchit un pallier et se vautre dans le plus vieux métier du monde pour séduire les élus.

Le groupe de travail du 28 janvier dernier nous avait déjà montré le cynisme de notre administration prête à lâcher le secteur public local et les principes qui s’y rattachent, le tout par pur dogmatisme et souci d’économies budgétaires. Mais là, on touche le fond !

Avant le plat de résistance constitué par la 2ème page de ce courrier, F.O.-DGFiP vous laisse juge de la 1ère page qui laisse à penser aux élus que le comptable local ne faisait pas correctement son travail. A aucun moment les ministres ne daignent accorder un satisfecit au travail effectué par les services de la DGFiP ; pire, ils insinuent que l’intégration totale de la structure comptable au sein des services de l’ordonnateur amènera une plus-value conséquente. Et surtout ils osent affirmer que la séparation ordonnateur-comptable ne sera pas remise en cause.

Pour F.O.-DGFiP , si qualité, à l’avenir, rime avec visa a posteriori, pressions de l’ordonnateur sur son agent comptable rétribué et sous ses ordres, il est évident que la séparation ordonnateur/comptable ne sera plus tenable.

Le comble de la bassesse est atteint en 2ème page de ce courrier où la DGFiP use d’arguments de vente dignes d’un VRP en pré-retraite et se laisse aller au slogan « pour 2 trésoreries achetées, la 3ème gratuite ! ».

Vous trouverez en PJ les commentaires complets de FO DGFIP, ainsi que ce courrier abject