A la fête de la musique, le DRFIP nous joue du pipeau !

Dans le prolongement de la HMI et de l’action menée dans le bureau du DRFIP le 2 juin dernier, plusieurs dizaines d’agents ont envahi le CTL du 21 juin, Accompagnés des représentants du personnel, ils se sont déplacés pour connaître les réponses de l’administration à leurs revendications : le comblement des vacances d’emploi et l’arrêt des suppressions d’emploi.

Avant toute chose, les organisations syndicales ont dénoncé la modification de l’ordre du jour initial, à savoir l’ajout de "la fusion des services Dépense et Liaison-rémunération (SLR) avec la suppression d’un emploi dans ce dernier service".
Cette initiative a été ressentie comme une provocation.

Pour le DRFIP, cette suppression pour réaffectation se justifie dès lors que d’un côté il y a des services en "grande souffrance" et d’autres jugés en situation de "confort" !
En voulant opposer les services et leurs conditions de travail, M. de Molliens souhaite-t-il faire monter l’exaspération des agents et la température déjà bien haute ?

Concernant les vacances de poste, selon M. De Molliens, elles seront comblées au 1er septembre pour les cadres C, et suivant les résultats de la CAPN les effectifs seront à l’équilibre ou à - 1 pour le cadres B. En A, le surnombre serait de 6, ce qui globalement placerait le département en situation de sur-effectif, situation jugée confortable par la Direction Générale.
Ces approximations ne convainquent personne et les représentants du personnel les contestent formellement.

Seul élément apporté par M. de Molliens : le nombre de suppressions d’emplois pour 2017 n’est pas connu pour le moment. Selon les propos tenus par le directeur général lors de leur rencontre, les arbitrages ministériels n’ont toujours pas été finalisés à ce jour. Alors pourquoi anticiper en supprimant dès à présent 1 emploi au SLR ?!!

Toutes les pseudo-explications censées justifier les décisions prises par notre direction relèvent du foutage de gueule. De plus, l’attitude narquoise, voire méprisante, de M. De Molliens, en dit long sur son état d’esprit et a choqué tous les agents présents.

Une chose est certaine, les personnels n’accepteront plus de coupes claires dans leurs effectifs (ils ont déjà assez donné) pas plus que de fusion de postes ou de services …….

Cette revendication trouve sa source dans le mal être croissant affectant les personnels et la situation, loin de s’arranger, va empirer dans le cadre de la mise en œuvre du prélèvement à la source qui devrait générer une augmentation des charges de travail pour une majorité des services.

Tout cet enfumage cache la triste réalité : la direction est incapable de satisfaire la demande des agents venus réclamer des moyens pour exercer leurs missions.
Seule la solidarité entre les agents au sein des services permet encore de sauver les meubles. Cette situation ne saurait être pérenne : l’explosion des cas d’épuisement au travail et l’absentéisme sont-ils la seule perspective pour les agents ?

Dans ces conditions et compte tenu de l’attitude provocante du directeur, les élus et les personnels présents ont décidé de quitter le CTL.
Les OS remercient les nombreux collègues qui se sont mobilisés une nouvelle fois pour exprimer de vive voix leur ras-le-bol.

Un prochain comité sera réglementairement convoqué pour le 1er juillet. Les représentants du personnel ont exigé que le point sur le regroupement des services SLR et Dépense soit retiré de l’ordre du jour.

Dans l’attente, restons mobilisés, la Direction est prévenue …