Section de la HAUTE-MARNE
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Pourquoi FO n’appelle pas à la grève le 21 janvier ?

Réponse de Jean Yves Brun :

Plusieurs camarades nous ont demandé quelle était la position du Syndicat sur l’action organisée par trois fédérations de fonctionnaires en ce mois de janvier pour obtenir en particulier des créations d’emplois, assurer la progression du pouvoir d’achat, revenir sur les réformes régressives et abroger la loi sur la mobilité.

Dans leur appel, les organisations CGT, SOLIDAIRES et la FSU précisent qu’elles appellent les personnels « à débattre et à agir dès la semaine du 11 janvier pour permettre de faire converger les mobilisations et de construire un temps fort, de grèves et de manifestations, le 21 janvier 2010 ».

Le Bureau National considère que le Syndicat FO-DGFiP ne peut s’associer à cette action, même si les sujets de mécontentement existent. Je te rappelle que le Syndicat a toujours combattu les suppressions d’emplois et ses corollaires, la détérioration des conditions de travail et la disparition des missions, la RGPP et la réorganisation de l’Administration Territoriale de l’État. Par ailleurs, F.O.-DGFiP est la seule organisation syndicale à avoir appelé à la grève du 2 juillet 2009 lors de l’examen du projet de loi sur la mobilité.

Pour FO-DGFiP, il faut construire un mouvement dans lequel puissent se retrouver une majorité de salariés, quel qu’en soit le niveau (DGFiP, Fonction Publique, Interprofessionnel). La mobilisation proposée le 21 janvier ne répond pas à cet objectif de regroupement du plus grand nombre sur les revendications.

Pour FO-DGFiP ; il ne saurait être question de reproduire ce qui s’est passé les années précédentes, où les journées à répétition se sont multipliées sans que, à aucun moment, cela ne débouche sur une action de grève massive de tous les salariés.

Le Syndicat reste convaincu que les journées d’action ou de grève sporadiques ne doivent pas épuiser la capacité de mobilisation des personnels, alors que le gouvernement se prépare pour les mois à venir à de nouvelles attaques sur les retraites et la protection sociale qui justifieront des réactions de grande ampleur.

C’est d’ailleurs pour cela que la Confédération Force Ouvrière, tirant les leçons des précédentes mobilisations reposant sur la répétition de « journées d’action », de « temps forts », a proposé depuis déjà plusieurs mois à toutes les confédérations d’organiser une journée de grève interprofessionnelle franche et massive, afin de permettre à tous les salariés d’exprimer leur volonté de voir aboutir leurs revendications.

À ce jour, cette proposition n’a reçu aucune réponse favorable, au prétexte d’ailleurs que les conditions d’une telle action n’étaient pas réunies !

Concernant plus particulièrement la DGFiP, le Syndicat constate que les agents ont exprimé leur colère dans de nombreux départements, en décembre 2009. À partir de là, il convient de leur donner désormais des perspectives d’actions efficaces. Dans un premier temps, il est nécessaire d’organiser la mobilisation.

Réponse de Rachel Sugneau :

Souvenez des HMI de décembre 2009 où je vous ai expliqué que je souhaitais un appel à la grève intersyndicale locale pour manifester contre les suppressions d’emplois

Les autres syndicats ne souhaitant pas cette forme d’action au motif qu’il ne fallait pas se disperser et qu’un grève seule ne servait à rien, je me suis ralliée à l’idée du débrayage (idée bonne en soi puisqu’elle ne coutait rien financièrement aux agents) même si je pensais qu’un mouvement de grève lancé en local fonctionnerait.

Et aujourd’hui 3 fédérations appellent à la grève le 21 janvier et localement deux syndicats appellent les agents à se mettre en grève et me demandent de les rejoindre.

Faut-il croire au final que mon idée était bonne et que nous aurions dû déposer un préavis de grève en décembre pour dénoncer les suppressions d’emplois et ainsi avoir une couverture médiatique plus importante ?