Section de la MAYENNE
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7 Mars bloquons le pays

Le 10 janvier, le gouvernement a présenté son projet de réforme des retraites qui consiste à reculer l’âge de départ à la retraite à 64 ans et à accélérer l’allongement de la durée de cotisation.
Dès le 19 janvier, des millions de travailleurs et travailleuses, du public comme du privé, jeunes et retraités, de plus en plus irrités de ne pas être entendus par le Gouvernement, se sont mobilisés, par la grève et/ou ont manifesté sur l’ensemble du territoire.
Le gouvernement n’hésite pas à mentir et manipuler pour faire croire à une réforme de progrès social.
La population a bien compris que cette réforme menée en force et contre tous est injuste, injustifiée et brutale.
De nombreux experts se font entendre pour dénoncer l’injustice et la brutalité de cette réforme. Ils pointent des éléments justificatifs insuffisants, peu étayés, voire erronés.
Elle pose aussi un problème démocratique. Comment le gouvernement et des parlementaires peuvent s’obstiner à passer en force une réforme rejetée par plus de 90 % des salariés et plus de 80 % de la population ? Ne sont-ils pas là pour porter le mandat des Français ? Et les Français sont clairs : c’est NON à cette réforme des retraites

Il n’y a pas de problème de financement des
retraites, il y a un problème d’emploi !
Il est possible de discuter de leviers pour
augmenter les recettes.

En résumé, cette nouvelle réforme vise à réduire encore davantage le niveau des
pensions en détournant les cotisations retraite pour financer d’autres dépenses.
Une retraite à 1200 € minimum ? (85 % du SMIC)
C’est un des arguments de « justice sociale » du gouvernement ou plutôt l’argument marketing !!
C’est plutôt une supercherie. Le gouvernement a fait allégrement croire à une retraite minimum. Pour avoir une retraite
à 1200 euros bruts, il faudra avoir effectué une carrière complète et avoir travaillé à temps plein toute sa carrière ! Alors
que la plupart des retraités voient leur pension diminuée justement du fait des difficultés d’accès à une carrière complète.
Les femmes et les salariés précaires seront les plus touchés.
La mesure ne concernera qu’une très faible minorité, environ 40 000 personnes. Cette valeur basse en comparaison avec les 17 millions de retraités, reste incertaine, non vérifiable et ne serait atteinte qu’à horizon 2030.
De plus, le montant de 1200 euros bruts est à peine supérieur au déclenchement du seuil de pauvreté.
Le projet ne prévoit aucune revalorisation du minimum vieillesse qui stagne à 961 euros maximum pour une carrière incomplète entre 64 et 67 ans