Section de la MEURTHE-ET-MOSELLE
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Bugs informatiques

L’informatique de la DGFIP :

Efficacité, communication et crédibilité vis à vis des ordonnateurs

Au début du mois de juin 2012 un changement dans l’architecture de la plateforme de transmission (« gateway ») à rendu impossible la transmission des fichiers informatiques entre un certain nombre d’ordonnateurs (principalement les hôpitaux) et les services informatiques de la DGFIP.

Il en résulte une prise de retard importante dans le traitement des mandats et des titres des établissements publics de santé (EPS), et donc une instabilité supplémentaire de leurs flux financiers (au regard de leur situation financière catastrophique, les EPS n’avaient certainement pas besoin de ça).

Outre ces désagréments, la manière avec laquelle la communication a été faite autour de ce problème confirme qu’informatique et communication ne font décidément pas bon ménage dans notre administration. En effet ce sont les agents des trésoreries qui ont été mis au pied du mur en découvrant que les flux informatiques ne leur parvenaient plus. Logiquement les ordonnateurs leurs ont demandé pourquoi des modifications ont été faites sans qu’ils en soient informés avant. Logiquement les agents ont répondu qu’ils n’étaient au courant de rien. Logiquement l’image de marque des finances publiques en a fait les frais.

Attention, il ne s’agit pas ici de jeter la pierre à nos collègues en charge de l’informatique. Ils font au mieux avec les moyens qu’on leur donne. De plus les prestataires informatiques des ordonnateurs avaient été informés des dispositions à prendre pour éviter la coupure survenue. Mais ces derniers, obéissant à la logique qui prédomine dans les entreprises de services du privé (traitement des dossiers dans l’urgence et priorité à ce qui rapporte), n’ont pas pris en compte ces avertissements.

Aujourd’hui il apparaît même que certains de ces prestataires font payer aux ordonnateurs les modifications faites dans l’urgence.

Plus les chaînes de travail comportent d’intervenants, plus l’information des acteurs doit être claire, rapide et largement diffusée. Cet événement illustre une nouvelle fois que les missions de service public ne peuvent êtres menées à bien avec les moyens et l’organisation du privé.