NOUVELLE DIRECTRICE GÉNÉRALE À LA TÊTE DE LA DGFIP

Après le départ … comment dire … précipité ? de Jérôme FOURNEL en janvier dernier (suite à la sortie dans la presse de son rôle dans les informations données au PSG au sujet d’un montage financier visant à ne pas soumettre à l’impôt sur le revenu et aux cotisations la somme de 222 millions d’€ perçue par Neymard au titre de la clause libératoire versée pour quitter son club espagnol avant le terme de son contrat )

Amélie Verdier vient d’être nommée nouvelle directrice générale.
Précédemment directrice générale de l’Agence régionale de Santé (ARS) d’Ile-de-France, cette énarque âgée de 46 ans, de la même promotion que le président de la République n’est pas une inconnue à Bercy puisque elle a intégré :

✗ en 2004 (en même temps qu’Emmanuel Macron, décidément !) l’Inspection générale des finances,
✗ en 2007 la direction du Budget à Bercy comme sous-directrice,
✗ de 2012 à 2014, elle a été directrice de cabinet de Jérôme Cahuzac ministre délégué chargé du Budget puis, après la chute de celui-ci dans une affaire de fraude fiscale, de Bernard Cazeneuve (après les ennuis pour fraude fiscale de son prédécesseur)

Ce parcours dans les arcanes de notre Ministère n’augure pas forcément un changement dans la gestion austère qui règne à la DGFiP.
Par contre ce qui est inquiétant, c’est que la presse annonce concomitamment à cette nomination que parmi les dossiers qui attendent notre nouvelle directrice,
"la DGFIP acte bientôt également le déploiement d’une nouvelle géographie concernant ses implantations sur le territoire."