Section du PUY-DE-DÔME
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Guide DGFIP de l’encadrement pour nous (vous) faire avaler le changement !!!

Camarade,

Le NRP est un échec pour le directeur général. Moins d’un quart des départements a signé une convention. C’est un véritable passage en force auquel les agents de la DGFiP sont confrontés.

Au vu de cet échec, la centrale utilise les vieilles méthodes de propagande.
Voila ce à quoi en sont réduits nos encadrants aujourd’hui… nous faire avaler le changement coûte que coûte !!

Voici le document remis aux cadres par la Direction Générale pour essayer de faire passer le NRP.

Nous vous encourageons donc tous vivement à le lire…
En voici quelques exemples :

Page 4, la DGFiP précise que le NRP engendrerait des« résistances » (tiens donc !) et que ces transformations nous confrontent tous à « un avenir inconnu et une situation instable » (au moins nous avons que la DGFiP en a parfaitement conscience ! ).

Pages 6 et 7 : la DGFiP demande aux chefs de service d’identifier les agents « en fonction de leur niveau d’adhésion ou de rejet » aux restructurations ! Et son cynisme n’ayant pas de limite, ils sont appelés à identifier leurs « alliés » (et donc par conséquent, aussi leurs adversaires… même si ce n’est pas formellement écrit).
Les personnels devront être classés dans 3 catégories :

1. les « engagés / constructifs » : ceux là pourront bénéficier de « reconnaissance » (de l’avancement ?) et leschefs de service devront aussi « leur donner du temps »…

2. les « passifs/déchirés/hésitants » : les chefs de service devront tout faire pour que cette catégorie de personnels ne bascule pas du « côté obscur »… afin de renforcer le groupe des « alliés » !

3. les « opposants irréductibles » (ça rappelle quelque chose) : pour ceux-là, les chefs de service devront « essayer de les convaincre mais surtout sans s’épuiser » ! En effet, le temps étant compté (voir la 1ère catégorie), il leur est donc demandé d’identifier puis d’isoler les récalcitrants dans leur coin et de les laisser s’agiter jusqu’à ce qu’il s’épuisent tout seuls :pas de temps à perdre avec ceux-là !

Rappelons que chaque DR/DDFiP est responsable de la santé mentale de ses personnels.

A ce titre, une telle méthode peut être dangereuse à mettre en œuvre : la notion de harcèlement moral définie par la Loi en est proche ! Quelques exemples de situations de harcèlement moral:des réflexions sur l’aspect vestimentaire ou physique, des contrôles tatillons des horaires ou du travail, des commentaires sur la réalité supposée d’une maladie, des tentatives de déstabilisation,faire refaire plusieurs fois un même travail pour des broutilles, une mise à l’écart, une attitude différente et injuste entre personnes d’un même groupe,etc.. A « France Telecom », si beaucoup d’agents ont soufferts, ce fut aussi le cas de nombreux cadres qui ne se retrouvaient pas dans l’utilisation de ces pratiques.

Le syndrome "poste ou France Telecom" est à nos portes…

Ce document nous donne raison !!!