Section du RHÔNE
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COVID19 20 mars : Téléconférences Paris et Lyon. Les Comptes-rendus FO-DGFiP

Comme tous les jours depuis lundi retrouvez les compte-rendu FO-DGFiP d’audiences directionnelles locale et nationale.

Lyon 7h30 :

<u>Conférence téléphonique hier 17h00 avec la DRFiP :

Le point sur les sites les plus touchés : nous ne reviendrons pas sur Tarare fermé (cf hier), FO-DGFiP demandait hier matin explicitement la fermeture du CPS où nous avions dénombré au moins 4 cas "symptomatiques". Hier après-midi, les agents ont été renvoyés chez eux dans l’attente d’une enquête d’un médecin de prévention pour décider qui pourra éventuellement revenir (Pas au SLR ni à Lyon Amendes).
D’après François TANGUY (RH centrale) "Après les auditions conduites par le médecin de prévention (Dr Lagadou), une douzaine d’agents a été autorisée à reter travailler au CPS, les autres sont placés en quarantaine. Le CPS fonctionne donc en format réduit".
Notre signalement mercredi concernant la Paierie régionale (effectifs maintenus trop nombreux avec au moins un cas de personne malade) a aboutit à ce que les médecins de prévention soient mis sur le dossier et que l’effectif présent soit réduit.
Les situations du SDiF et à la trésorerie Lyon Métropole ont également été évoquées. Dans le premier cas les effectifs ont été allégés après qu’enfin le statut de mission non "essentielle" ait (enfin) été pris en compte dans le PCA local. Dans le second, ils restent importants alors que comme nous l’indiquions hier les travaux liés à la paie puis aux avances touchent à leur fin.
Globalement, les effectifs présents sur site sont tombés hier à moins d’un quart sur le département.

FO-DGFiP continue à revendiquer des souplesses horaires et des jours off pour les collègues sous les feu des missions essentielles. La DRFiP tarde à se déterminer en la matière alors que d’autres départements ont pris des mesures.
Un premier cadrage national est tombé hier soir (Cf ci-dessous). Insuffisant.

Mais surtout, c’est sur le front de l’hygiène que la situation est tendue. FO-DGFiP 69 réclame depuis la semaine dernière des moyens extraordinaires en la matière. Pour la première fois hier soir, la DRFiP a fournit quelques explications concrètes… pour expliquer qu’en dehors d’une deuxième livraison de gel rien n’arrive. Les demandes aux entreprises de service et aux fournisseurs de matériel se heurtent à la pénurie et à la priorité pour le services de santé. On espère qu’aucun motif budgétaire ne se cache derrière cette explication.
Toujours ni masques ni gants donc. A ce sujet, notons que les demandes FO exprimées lors du CHSCT en début de semaine dernières avaient été repoussées par un péremptoire "les masques, ça ne sert à rien". Le ton a changé, on nous répond seulement qu’il est impossible de s’en procurer. Et quand on l’a demandé, c’était déjà impossible ? Nul ne saura…
Les 60 "meubles" de protections des agents d’accueil sont toujours attendus.
Enfin, saluons la commande de 300 boites de lingettes désinfectatntes, outil minimum mais essentiel d’une hygiène vitale des lieux de travail en ces temps d’explosion de la pandémie.
Cette commande a été faite à l’initiative et sur les fonds d’une personne explique sobrement la direction.

Pas de réunion DRFiP ce soir.

Compte-rendu de l’entretien avec le DG :

Compte rendu de la conférence téléphonique du 19 mars à 16 heures 30 avec le Directeur Général.

En préambule de nos échanges, le DG a indiqué que, selon les remontées du « terrain » (plus précisément, les directions départementales, interrégionales et à compétence nationale) dont il dispose, 28 % des agents seraient présents (contre 59 % lundi), 10 % en situation de télétravail et 45 % en position d’autorisation spéciale d’absence (ASA) et le reste, soit 17 %, dans une autre catégorie.

De son point de vue, les choses avancent donc dans le bon sens. Pour F.O.-DGFiP, si le progrès est réel, les chiffres nationaux consolidés masquent encore des incohérences, d’autant plus que certains départements n’ont pas encore remonté leurs données. S’agissant des agents en position d’arrêt maladie et compte tenu du fait que seuls les cas graves de coronavirus sont maintenant dépistés, le DG nous a déclaré ne pas être en mesure d’être plus précis.

Hier, une affichette envoyée par la Direction Générale et à apposer sur la porte des postes et services fermés au public a provoqué un certain émoi. Cette affichette indique que le poste est fermé au public mais qu’en cas d’urgence, la réception sur rendez-vous demeure possible. Interpellé sur ce point, le DG a réaffirmé son souhait de maintien de l’accueil sur rendez-vous uniquement pour les régisseurs, les bénéficiaires de bons de secours et les usagers dont la situation ne serait pas possible à régler par téléphone. Il estime que cette possibilité ne sera que très peu utilisée. Il lui a néanmoins été demandé une modification de l’affiche dans un sens plus restrictif (nécessité absolue).

Sur le plan informatique, un stock supplémentaire d’ordinateurs portables va être réparti pour permettre à davantage d’agents de faire du télétravail dès lors que les besoins seront identifiés.

Concernant le nettoyage et la désinfection des locaux, les consignes dans ce domaine ont été rappelées aux directions locales et la DG étudie les conditions juridiques dans lesquelles elle pourrait contraindre les entreprises de nettoyage à exécuter la prestation prévue au contrat, y compris en la période.

S’agissant des services de publicité foncière où il s’avère que certains chefs de service demandent aux agents de venir pour résorber le retard en prévision des fusions à venir ( !), le DG a bien précisé qu’une telle demande était sans objet, d’autant plus que le contexte actuel implique le report des fusions prévues.

En réponse à notre demande d’hier en matière de décompte des horaires de travail, le DG a répondu que le « badgeage » étant le seul outil permettant de recenser les présents, les agents sur leur poste de travail continueraient à badger. En revanche, tous les présents seront a minima crédités de la durée moyenne quotidienne de leur formule, y compris s’ils font moins que celle-ci et pour la durée réelle s’ils font plus.

Les divergences d’interprétation des médecins de prévention selon les endroits créent de l’anxiété et sont en passe d’être résolues. Néanmoins, des difficultés subsistent notamment au regard du dimensionnement de la fermeture des services en cas de suspicion de contamination ou de cas avéré dans une partie de service. Nous avons fermement indiqué au DG que les mêmes règles devaient s’appliquer partout dans un souci de cohérence.

Enfin, le sujet de la restauration semble avoir avancé moins vite que prévu, les titres-restaurants annoncés tardant à arriver. Les agents qui habituellement bénéficient de la restauration collective, supportent quotidiennement un coût supérieur sans aucune participation financière de l’administration, notamment dans les grandes métropoles. L’administration s’est engagée à accélérer la solution.