Section du TARN-ET-GARONNE
 DDFiP
5/7 allées de Mortarieu
82000 MONTAUBAN
 05-63-21-57-73  fo.ddfip82dgfip.finances.gouv.fr

Meilleurs Voeux de la Section FORCE OUVRIERES DGFIP DE TARN ET GARONNE

Chers collègues,

Chers camarades,

Si 2011 nous a laissé au bord de la crise…de nerfs, 2012 nous en promet de vertes et de pas mûres !

Car si vous n’aviez pas encore compris, la crise est là !

C’est quoi d’abord cette crise ?

Une crise c’est une attaque, une agression : qui nous agresse ?

Ben, des gens, des financiers, qui font joujou avec l’argent (qu’ils ne possèdent pas quelquefois !).

Ils font des paris insensés sur la santé économique de tel ou tel établissement financier, sur celle de tel ou tel pays, bref, ils spéculent, et ça, ça rapporte… à eux plus d’intérêts, à nous plus d’ennuis.

Mais pourquoi ne peut-on leur faire barrage ?

Mais on pourrait ! Mauvaise question !

Mais pourquoi ne veut-on pas leur faire barrage ?

Parce que cela dessert les desseins libéraux de nos chers financiers, patrons et gouvernants !

Qu’exigent les marchés financiers à travers les agences de notation ?
La libéralisation à outrance, la fin du service public, la fin du code du travail et des statuts, la fin de la sécurité sociale, la fin des retraites par répartition, la fin de la redistribution des richesses etc. !

Toutes réformes déjà bien commencées, mais pas suffisamment avancées à leur goût !

Et le meilleur là-dedans, c’est bien de savoir que les banques qui ont provoqué cette crise (subprimes) s’en sont sorties grâce aux prêts des Etats (donc nos impôts), mais qu’une fois revigorées, elles traînent les pieds pour relancer l’économie.

Le meilleur se joue encore maintenant quand on sait que la banque centrale Européenne prête 489 milliards d’euros à 523 établissements financiers au taux préférentiel de 1 % (source Le Canard Enchaîné du 28/12/2011).

De quoi leur permettre de prêter mais à des taux leur permettant d’assurer de gros bénéfices !

Alors, et nous là-dedans ?

Devons-nous pleurer, courber l’échine et subir, comme ne cessent de nous en convaincre les médias ?

Devons-nous nous isoler, nous refermer sur nous-mêmes, ne penser qu’à nous présentement et égoïstement ?

Devons-nous laisser brader l’héritage social que nous ont légué nos anciens : sécurité sociale, droit du travail, statut de la fonction publique, retraite par répartition, pension civile etc. ?

Ou devons nous nous révolter, dire STOP, ça suffit, il y a d’autres solutions, mais qui demandent du courage politique (au sens noble du terme) ?

Pour cela, il faut s’unir pour résister et combattre l’hydre libéro-économique qui gouverne dans l’ombre.

Pour relancer l’emploi, il faut de la consommation, pour relancer la consommation il faut des consommateurs ayant la possibilité de consommer et donc mieux redistribuer les richesses en cessant d’augmenter les taxes diverses qui touchent à l’identique pauvres et riches au bénéfice de la baisse du taux de l’impôt des plus riches.
Pour relancer l’emploi, il faut arrêter de supprimer des emplois dans la fonction publique : c’est autant de consommateurs en moins !

Et ce n’est pas là que se trouvent les déficits publics !

Résistons donc, relevons la tête et faisons-nous entendre en nous unissant face à l’adversité !

Avec FORCE OUVRIERE, faisons de 2012, année de résolutions, une année de révolutions d’état d’esprit.
Rien n’est jamais perdu, résister c’est déjà combattre pour soi, pour les autres, pour le futur !

J’appelle tous les agents à rejoindre les rangs de FORCE OUVRIERE afin de peser sur notre avenir, afin d’offrir à nos enfants et aux autres enfants un autre avenir que celui qui se profile à l’horizon.
Bonne année 2012, bonne santé et bon courage !

Jean-Michel Wiscart
Secrétaire départemental FO DGFIP 82