Section des HAUTS-DE-SEINE
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Comité Technique Local "Budget" du 13 février 2015

Le CTL convoqué le 13 février 2015 avait pour ordre du jour l’exécution du budget 2014, la présentation du budget prévisionnel 2015, la fermeture des services au public une demi-journée par semaine, disposition d’accompagnement de la « e-formation », point d’étape du processus de dématérialisation dans le secteur public local et le déploiement des postes GP au PESVS, création d’une division stratégie, pilotage et communication et transfert du service « formation professionnelle et concours » à la division ressources humaines.

Nous avons à l’ouverture de la séance prononcé la déclaration suivante :

Monsieur le Directeur,

Marqués par les coupes répétées dans les emplois, le gel des salaires, la remise en cause des missions et les réorganisations de service, les agents vivent mal leur quotidien.

Concernant le budget, nous pensons que vous le qualifieriez aussi d’insuffisant. Mais nous supposons que le contrôleur financier l’a jugé « soutenable ». Comment allez-vous faire pour arriver à la fin de l’année sans être en cessation de paiement ? Quelles dépenses seront sacrifiées sur l’autel du pacte de responsabilité ? Ou bien comptez - vous encore sur le budget du CHS-CT pour boucler les dépenses de fin d’année ?
Malgré les mises en garde successives de notre organisation syndicale, la direction générale poursuit sans état d’âme son entreprise de démolition des différents services à travers sa démarche stratégique. Quelle sera la facture pour la DGFiP, restera-t-il une Direction générale des Finances Publiques ou bien finira t-elle par être complètement démantelée ?

Des économies ! A force de vouloir en faire à tout prix, le gouvernement cumule les échecs. Comme le projet d’informatisation de la paie des fonctionnaires qui a dû être abandonné après une perte de 350 millions d’euros, soit disant pour faire des économies en supprimant 3800 postes affectés à la gestion de la paye dans les différents ministère.

Rappelons que dans les directions de Bercy, 50 000 emplois ont été supprimés en 20 ans.

Et puis il y a la question du pouvoir d’achat qui est une priorité dans nos revendications. Le gel du point d’indice est inadmissible. Et le discours « il faut faire des efforts » est insupportable quand les actionnaires, eux, ont augmenté de 30% les dividendes au second trimestre 2014, et qu’en même temps le Crédit d’impôt compétitivité emploi (CICE) attribué sans distinction, y compris aux entreprises du CAC 40 a dilapidé 20 Mds d’argent public.

En France l’austérité budgétaire a contribué à faire baisser le pouvoir d’achat de 400 € en moyenne chaque année entre 2008 et 2015, soit 13 ans de recul pour un retour en arrière au niveau de 2002.
Dans ce contexte les personnels aspirent à faire leur travail dans un climat plus serein, sans la pression des objectifs et des réorganisations. Ils ont besoin d’être motivé par de l’avancement et un déroulement de carrières et non pas être flattés pour leur sens de service public, leur esprit de responsabilité et leur capacité à supporter la charge de travail.

De plus devant cette charge de travail intenable le refus des congés surtout en période de congés scolaire est ressenti comme une agression. Les agents ont besoin de repos et non d’alimenter des comptes épargne temps.

FO continuera de porter haut et fort ses revendications pour défendre les intérêts matériels et moraux des agents.

Voici ci-joint le compte rendu